LE SUPERTEF 96

Le SUPERTEF, créé en FIN 1988, ( Huit ans déjà ! ) a connu une seconde version en 1990, une troisième très confidentielle en 1992. Nous sommes heureux de vous annoncer aujourd'hui la naissance de la quatrième version de cet émetteur RC : Le modèle 1996 !

Connaissant les difficultés rencontrées par les réalisateurs, d'abord dans l'appro des composants puis dans le montage lui-même, nous avons fait porter nos efforts sur ces deux points, dans le but de faciliter la vie de tout un chacun.

Le SUPERTEF initial utilisait un microcontrôleur, le 68HC11 fonctionnant en "mode étendu" c'est-à-dire avec une mémoire programme extérieure, ce qui nécessite plusieurs circuits intégrés annexes : 74C138, 74C373, 68HC24, 27C64, d'où un circuit imprimé assez dense et autant de possibilités d'ennui. Pour le SUPERTEF 96 nous avons retenu le 68HC711E9, soit le même chip de base, mais avec mémoire programme INTERNE. Il s'ensuit une possibilité de fonctionnement en mode "mono-chip" avec suppression de tous les circuits évoqués ci-dessus. Le codeur devient ultra-simple et sauf erreur monstrueuse, ne peut pas ne pas fonctionner puisque tout ce qui est actif est DANS le µC. La mémoire INTERNE en question a en plus une capacité de 12 Koctets au lieu des 8 K de la 27C64. Le programme peut donc acquérir de nouvelles performances. Avouons qu'il a fallu tout de même ajouter une petite mémoire externe pour loger les données des 27 cellules possibles.

Sur le plan de la réalisation, une étude poussée des circuits imprimés a permis de réduire très fortement le nombre de fils à souder. Or l'expérience montre que ce travail est assez mal fait par les amateurs. Presque toutes les liaisons sont assurées par des câbles plats à connecteurs sertis. Seuls les manches ont conservés des fils ordinaires parce qu'il est impossible de faire autrement.Nous obtenons ainsi un SUPERTEF entièrement démontable SANS FER A SOUDER ! La photo montrant l'ensemble "éclaté" en est la preuve !

Reste le problème du boîtier qu'il ne sera pas possible d'acheter tout fait ! Mais là encore, nous avons essayé de trouver une technique de construction accessible à chacun. Nous estimons qu'un modéliste, digne de ce nom est tout à fait capable de réaliser ce travail, lequel même s'il n'est pas très enthousiasmant, est très certainement tout à fait rentable, réduisant fortement le prix de revient du SUPERTEF monté. Notons que l'auteur pourra vous fournir un Scotchcal décoratif donnant un aspect professionnel à votre réalisation.

Le logiciel du SUPERTEF 96 a été revu. Toutes les possibilités des versions précédentes demeurent, bien sùr, mais nous avons ajouté : - Une suppression totale du jitter sur la séquence, - Une gestion plus facile des fréquences normale et secours, - Un nom de huit caractères programmables pour chacune des 27 cellules, réparties en 3 groupes de 9, pour accès aux configuration Bis et Ter, - Une auto-programmation des mémoires données, ce qui permet un "nettoyage" ultra-rapide de l'ensemble des cellules , .... pour ne citer que ces 4 points !

ETUDE THEORIQUE

La Figure 1 vous donne le schéma de la partie analogique du codeur. Vous y trouvez, à gauche, les 4 amplificateurs U3 des tensions de manches ( v1 à v4 ) avec réglage des gains par P1 à P4, calage fin du neutre, par P5 à P8. Les sorties ( 0 à +5V ) P0 à P2 sont envoyées directement au æC. Par contre, les auxillaires ( v5, v6 et v7 ) les trims ( TR1 à TR4 ) et la voie v4 des gaz sont multiplexées par U1 et U2 au rythme des séquences, avant d'être transmises au æC ( PE3 à PE7 ) Le circuit U3 est de préférence un LM660 de NS dont la sortie va de 0 à +5V. Dans ces conditions, on peut faire VRL=0V et VRH=+5V, (ce sont les niveaux de référence du convertisseur A/D du 68HC711) ce qui s'obtient avec R12 = R13 = 0   Toutefois le circuit imprimé permet encore d'utiliser le MC14573 avec R12 = R13 = 47 ohms et l'ajout de R18. L'amplificateur U4A conduit la tension de VARICAP de la platine HF à synthèse de fréquence et permet ainsi une alarme si la fourchette de variation autorisée est excédée. L'amplificateur U4B met en forme le signal PPM de séquence en lui donnant l'amplitude de 8Vcc et des flancs inclinés nécessaires à l'obtention d'un spectre HF correct. La Fig. 2 illustre la superbe simplicité de la logique du codeur : U5 et ... c'est tout ! Le port E est celui du convertisseur A/D, à 8 bits du æC. Notons que 8 bits permettent de définir 256 échelons de valeur. Sachant qu'un servo tourne normalement de 90ø, cela nous donne une précision de 90/256 = 0.3ø environ. Aussi quand nous lisons par ailleurs que "des pilotes exigeants ont besoin d'une précision de 10 bits, soit 1024 échelons de chacun 0.08ø ( oui, 8 centièmes de degré ! ) nous nous permettons de ... rigoler, tout simplement ! Le port B s'occupe de l'afficheur 2x16 caractères. Le port C gère le clavier et tous les inters de fonctions. Le port A a des missions diverses : Sortie de la séquence, reconnaissance du type de platine HF, Tachy, Buzzer .. Enfin le port D assure la communication avec les périphériques : la mémoire U6 des données de cellule, la platine HF à synthèse, la liaison RS232 avec un autre SUPERTEF ou avec un ordinateur PC. Le petit circuit U7 assure un reset correct du æC à la mise sous tension, tandis que la diode D18 protège tout ce petit monde des tensions excessives. La figure 3 représente l'ensemble des connexions assurées par le circuit imprimé principal ( le TE ! ) Celui-ci recueille les tensions continues des manches, trims et auxillaires. Il supporte les commutateurs de dual-rate DR1 à DR3, ceux de couplage CP1 à CP3, de voie 8. Enfin, on y trouve les circuits de l'alimentation avec les régulateurs 5 et 10V. Accessoirement le circuit en TE véhicule les signaux PC0 à PC7 allant vers le clavier, du connecteur CONN3 à CONN6, mais aussi nécessaires sur le TE lui-même. La figure 4 est le schéma de la partie clavier et annexes. On y trouve les 4 touches de programmation, P, E - , + , le transistor de commande du buzzer, les connecteurs CONN7 à CONN9 de liaisons avec le TE et avec les accessoires du flanc droit de l'émetteur.

LA REALISATION

Très curieusement le SUPERTEF 96, bien que très complexe en soi, est très facile à réaliser et peut être monté par n'importe quel modéliste, sans aucun appareil de mesure sophistiqué. Un simple multimètre suffit si le réalisateur est soigneux et aime le travail bien fait ! Nous avons remplacé les interrupteurs spéciaux de la version 90 par des modèles ordinaires mais faciles à trouver. De plus leur pose se fait par un simple trou rond de 6mm et ces trous sont occultés après montage. Le potentiomètre rectiligne peut être un modèle pour trim SLM ou un Radiohm plus long.

1. LE BOITIER.                                                Ci-dessous, l'intérieur d'un SUPERTEF 96 terminé

a) LES FLANCS.

Commencer par découper un gabarit de forme. Voir la Fig. 5A. De préférence en alu de 5 mm ou à défaut en hêtre. Le mettre très soigneusement aux dimensions. Découper ensuite dans de l'époxy simple face 16/10 2 flancs Droit et Gauche, cuivre à l'intérieur, excédant les dimensions du gabarit de 1.5 mm environ, tout le tour. Découper dans du fer-blanc de 5/10 des bandes de 8mm de large et de longueurs égales à celles de chacun des 6 côtés du gabarit. Etamer le cuivre des flancs. Poser le gabarit sur le cuivre d'un flanc. Le centrer parfaitement et le maintenir par pression. Placer une bande à la fois contre la tranche du gabarit. Bien appuyer et fixer par quelques points de soudure légers. Toutes les bandes fixées, enlever le gabarit et reprendre la soudure par l'intérieur jusqu'à obtenir un beau congé tout le long de la bande qui ne doit pas se déplacer, évidemment. Poncer les soudures externes. Eventuellement consolider dans l'angle extérieur par un filet de cyanolite. En utilisant une bande d'alu de 10/10 servant de cale d'épaisseur, poncer les rebords externes des flancs jusquà affleurer l'alu. Percer les découpes des Fig.5B et 5C. Chanfreiner les bords externes des flancs.

b) FACE AVANT. Voir Fig. 6.

Il faut de préférence utiliser de l'alu ordinaire facile à plier et non un alliage quelconque parfois plus raide que de l'acier. Faire la découpe extérieure au cutter à moquettes : Plusieurs passages avec réglet. Bien marquer la trace. Plier sur un rebord droit et ça casse net. Notons que le marquage des plis au cutter permet aussi un pliage beaucoup plus net. Faire des essais sur une chute d'alu. Toutes les découpes intérieures se font à la scie ABRAFIL ( c'est la scie à découper les métaux ). Les pliages requièrent la préparation de cales de hêtre dressées qui serrent la plaque d'alu, soit avec des presses, soit avec un étau.. Pour plier, NE JAMAIS utiliser le marteau directement, mais toujours avec l'interposition d'une cale droite s'appuyant sur toute la longueur. Sinon les marques de frappe sont indélébiles. Les distances entre plis sont données "environ". On se servira des flancs pour déterminer très exactement leur emplacement idéal. Ces plis seront bien d'équerre avec les bords latéraux, faute de quoi le boîtier sera vrillé. Attention, les rebords haut et bas de 8mm doivent être pliés de manière à ce que leur face extérieure vienne exactement au niveau des bandes arrières en fer-blanc. Ceci pour que le fond s'appuie correctement sur tout le pourtour du boîtier. Si les découpes sont faites avant pliage, ce qui est plus facile, commencer le pliage par le pli entre afficheur et manches ( 145ø ) puis partir vers les extrémités en déterminant à chaque fois, à l'aide des flancs le bon emplacement du pli suivant. En possession de la face avant pliée et percée, présenter les flancs et tracer l'emplacement des trous de jonction. Percer ces trous dans les bandes de fer-blanc et souder des écrous laiton de 2mm à l'intérieur, ces soudures se faisant bien mieux si les écrous sont poncés. ( sauf écrou supérieur, côté HF )

c) LE FOND. non représenté

. C'est une simple plaque d'alu 10/10, de 200 mm de largeur et pliée à 145ø. Il sera fixé par 3 boulons latéraux et 2 autres en bas, assurant en même temps la fixation des blocs batteries. Ces trous correspondent exactement à leurs homologues de la face avant.

d) BOITIER HF. Voir Fig. 7A. et  Fig. 7B

Préparer un gabarit rectangulaire 115 x 65mm, en alu 5mm ou en hêtre. Découper la forme déployée dans du fer-blanc de 5/10. Utiliser le gabarit pour rabattre les 3 côtés, puis les rebords "a" et "c", vers l'intérieur, alors que le rebord "b" est à rabattre vers l'extérieur. Le boîtier HF se monte dans le flanc gauche, le plus haut et le plus en arrière possible. Fixer par 2 ou 3 points de soudure. Vérifier l'équerrage. Retoucher si nécessaire. Souder "b" sur l'époxy, puis souder dans l'angle du petit côté accessible. Normalement les rabats "a" et "c" doivent se présenter symétriquement dans la fenêtre du flanc, alors que "b" est à peu près à cheval sur le bord correspondant de la fenêtre. Ainsi la plaque d'occultation de la platine, soigneusement découpée aux dimensions de la fenêtre, prendra appui sur "a", "b" et "c". Remonter le flanc gauche sur la face avant. Le bloc HF doit en principe, s'appuyer contre le rebord alu de 8mm. Tracer le trou carré de l'antenne sur le fer-blanc. Déposer, percer ce trou, percer également celui du passe-fil, puis repercer le trou supérieur gauche de 2 mm. Y souder un écrou de 2 mm. Si vous disposez du circuit imprimé de la platine HF, préparer les glissières 10x10 en hêtre, à coller finalement à l'araldite. Terminer par la pose du connecteur HF maintenu par 2 boulons de 2 mm verticaux traversant le fond du boîtier. Il faudra prévoir une épaisseur de fer-blanc entre boîtier HF et face supérieure de la face avant, au niveau du trou carré si on veut conserver un parfait parallélisme.

e) FINITION.

Poncer finement les surfaces de face avant, fond et flancs. Peindre le tout avec une peinture résistant au carburant et à la teinte de votre choix. Le nôtre se porte sur une peinture gris martelé, mais cela n'engage que nous ! L'auteur pourra fournir un scotchcal décoratif en 2 pièces, soit bleu/lettres blanches, soit alu/lettres noires. Il vous restera à le vernir. ( V33 par exemple ) Avant pose, marquer au pointeau léger, le centre de quelques trous essentiels. Enlever le papier de protection et poser EXACTEMENT. Vous n'avez pas le droit à l'erreur ! Une fois posé, on ne peut pas déplacer ! Les marques de pointeau servent de repères de pose, à travers les trous du boîtier. Appuyer fortement, surtout sur les bords et les angles. On découpe les trous APRES POSE, à l'aide d'un cutter à lame pointue ( lame nø 11 de Xacto ) 2. CIRCUITS IMPRIMES Ils sont au nombre de 3 : - Circuit en TE supportant les commandes et le codeur - Circuit du codeur - Circuit de clavier Tous les 3 sont des double-face, à trous métallisés. Il ne faut pas envisager leur réalisation. L'auteur organisera donc des commandes groupées, dans la mesure où  il y aura au moins 10 demandes en instance. Restent tout de même les 4 circuits supports des batteries. Ce sont des simple face, très faciles à réaliser. Voir Fig. 8.

2. LISTE des COMPOSANTS
                           ACTIF
U1,U2          4053
U3                 MPC604 I/P                     ( Farnell )
U4                 TDB0158DP ED ( ou LM358 )
U5                MC68HC711E9CFN2     ( RS)         à faire programmer par l'auteur
U6               24C16N                             RS
U7                MC33164P                        RS
U8                LM317
U9                7805
D1..D17      1N4148
D18             1N5908                              ED
D19             1N4007
T                   BC547B           TO92

1 Afficheur LCD 2x16 caractères, genre LTN211

                    PASSIF

CMS 1206                                                               CMS 1206 sauf indic.
R1    33 kohms; e/v1                                            C1         10 nF déc/v1
R2    33 kohms; e/v2                                            C2         10 nF déc/v2
R3    33 kohms; e/v3                                             C3        10 nF déc/v3
R4    33 kohms; e/v4                                             C4        10 nF déc/v4
R5    suppr                                                           C5          10 nF déc/PE4
R6    33 kohms; pol+/U3                                      C6         10 nF déc/PE5
R7    33 kohms; pol-/U3                                       C7         10 nF déc/PE6
R8      1 Mohms; aj/v1                                          C8         10 nF déc/PE7
R9      1 Mohms; aj/V2                                          C9       4,7 µF pt16V  pol/660
R10    1 Mohms; aj/v3                                           C10     0.1 uF VRH
R11    1 Mohms; aj/v4                                          C11      0.1 uF VRL
R12    0 ohms; VRL/TE                                        C12      4.7 uF pt16V +10V/U4
R13    0 ohms; VRH/TE                                        C13     4.7 uF pt16V pol/U4
R14   220 kohms; s/PA6                                      C14      4.7 uF pt16V +5/conn2
R15    33 kohms; pol+/U4                                    C15      0.1 uF mc/2.5 +5/conn2
R16    15 kohms; pol-/U4                                     C16      0.1 uF m C/5 D18
R17      1 Mohms; eVAR/U4                                C17      4.7 uF pt16V 27C16
R18   3.9 kohms; si 4573                                      C18       10 nF déc/PE3
R19    12 kohms; PA0                                          C19       27 pF Qz
R20    12 kohms; PA1                                          C20       27 pF Qz
R21    12 kohms; PA2                                          C21      0.1 uF mc/5 +5
R22    12 kohms; ModA                                       C22      0.1 uF mc/5 +12V/HF
R23    12 kohms; ModB                                       C23      0.1 uF mc/5 ref/317
R24    10 Mohms; Qz                                           C24      0.1 uF mc/5 +10V
R25    4.7 kohms; Reset                                         C25    0.1 uF mc/5 +5/v6
R26    22 kohms; PD0                                           C26     0.1 uF mc/5 +5/v7
R27    2200 ohms; PD1                                        C27      0.1 uF mc/5 +5/Clav
R28    22 kohms; PD2                                           C28      10 nF mc/2.5 con/HF
R29    2200 ohms; PD3                                        C29      10 nF mc/2.5 con/HF
R30    2200 ohms; PD4                                        C30      10 nF mc/2.5 con/HF
R31    1000 ohms; PD5                                        C31      10 nF mc/2.5 con/HF

ordinaires 1/4W
R32       220 ohms; réf+/317
R33      1.5 kohms; réf-/317
R34      6.8 kohms; PC0
R35      6.8 kohms; PC1
R36      6.8 kohms; PC2
R37      6.8 kohms; PC3
R38       22 kohms; PC6
R39       22 kohms; PC7
R40       15 kohms; Mes12V+ t
R41      4.7 kohms; Mes12V-
R42      220 ohms; V6+
R43      220 ohms    V6-
R44    2700 ohms   V7+
R45    2700 ohms   V7-
R46    6800 ohms   T/Buz
R47      100 ohms      e/Tx
R48      100 ohms      e/Rx 
R49      100 ohms     e/Tchy
R50        22 kohms   m/Tchy

Ajustables multitours 10x10       Picots en ligne, réglage en hau
P1        220 kohms; G/v1
P2        220 kohms; G/v2
P3        220 kohms; G/v3 
P4        220 kohms; G/v4
P5        100 kohms; Aj/v2 
P6        100 kohms; Aj/v2 
P7        100 kohms; Aj/v3 
P8        100 kohms; Aj/v4
P9          10 kohms; Aj/Bat

AUTRES
1 Jeu de circuits imprimés à trous métallisés ( auteur)
2 Manches SLM trims électriques 2 voies ( LEXT ou SELECT )
1 Inter spécial SLM ( SELECT )
1 Antenne 1.25m/9mm + embase ( LEXT )
1 Pot rectiligne type STRS30101    ALPS  (RS )
1 Pot axe de 4mm type P160, 4.7 kohms; ( SELECT )
1 bouton pour M6 réf 63.001 ( SELECT )
4 touches D6 carrées
8 inters miniatures, canon de 6mm, 2 positions stables   ( pour Cimpr )
2 inters miniatures, canon de 6mm, 3 positions stables   ( pour Cimpr )
1 clavier ITT 2 touches - Voir texte - ( pièces chez RS )
1 buzzer 6V type DM-03 ou KS3606
1 connecteur femelle de chassis DIN   7 ou 8 pts/45ø
1 quartz 8 MHz bas profil HC49/S ( RS )
1 support PLCC 52 pts
2 supports DIL tulipe 2x4 pts
1 support DIL tulipe 2x7 pts
2 supports DIL tulipe 2x8 pts
1 barette femelle AMPMODU 1 rangée 24 pts dorés ( RS )
1 barette femelle AMPMODU 2 rangées 2x5 pts dorés ( RS )
1 barette picots mâles AMPMODU 1 rangée 24 pts dorés ( RS )
1 barette picots mâles AMPMODU 2 rangées à tronçonner ( RS )
2 fois connecteur femelle tulipe 2 pts
6 connecteurs HE10 à sertir  :
      2 de 2x5 pts femelles  ,  2 de 2x7 pts femelles ,
      1 de 2x8 pts femelle ,    1 de 2x5 pts à souder sur Cimpr   ( RS )
Câble plat de 10 , 14 et 16 conducteurs
Fil souple  de petit diamètre.
1 plaque époxy simple face 16/10 pour flancs
Alu 10/10 pour boîtier
Fer-blanc de 5/10 pour bloc HF
20 boulons/écrous de 2mm l=5mm
6 boulons/écrous de 2mm l=12mm
2 boulons/écrous de 2mm l=20mm
Tube laiton pour entretoises
Scotchcal décoratif
10 éléments NiMh  1200 mAh   format R6
1 fusible tubulaire 2A et son porte-fusible à souder
2 cosses Faston MetF
1 connecteur 2x10 pts 3.96mm pour HF série 928 ( RS )
1 passe-fil
1 petit fil blindé   1 cond.
NB.
pt16V = perle tantale 16V
mc/2.5 = multicouches pas de 2.5
RS = RADIO-SPARES
LEXT = LEXTRONIC
SELECT = SELECTRONIC
ED = ELECTRONIQUE-DIFFUSION
Contacter l'auteur en cas de difficulté d'appro.

4. MONTAGE.

a) CIRCUIT en TE.

Voir Fig. 9 et 10 Les 9 tumblers de face avant assurent sa fixation et sont soudés directement sur le CI. Toutefois nous utilisons des modèles ordinaires à cosses, car les spéciaux CI ont un canon lisse. Or les cosses n'entrent pas dans les trous prévus. Avec une pince multiprise, écraser le bout de cosse jusqu'à refermer le trou. C'est très facile et ...Æa rentre. Plier légèrement les deux cosses extrêmes vers l'extérieur pour tomber dans les trous. Monter les inters sur la face avant en réglant les écrous pour que le TE soudé se trouve à 16 mm de la face avant. Installer le TE et souder tous les inters. Déposer et fixer sur la face avant l'interrupteur M/A SLM. Souder 3 fils sur les cosses de l'interrupteur, tels qu'ils se présenteront en face des 3 trous correspondants du TE ... que l'on remet en place. Si tout va bien, les deux picots de la prise de charge tombent dans leurs trous. Souder les 5 points de l'inter SLM. Il vous reste à souder le potentiomètre M5 de manière à ce que le doigt de commande soit bien centré dans la fente prévue. Préparer les connecteurs CONN3 et CONN4. Emboîter les éléments male et femelle. Les placer sur le TE déposé, parties femelles côté TE et males côté CODEUR. Placer le codeur sur ces picots. Serrer les deux circuits imprimés l'un contre l'autre, maintenir et souder tous les picots des deux connecteurs. Terminer le circuit en TE par la pose des quelques composants. Attention à la position des régulateurs. Le potentiomètre M6 demande un repérage du trou de passage. Vérifier la correspondance avec la face avant. Souder le câble plat nø 3 s'il est prêt, le connecteur à souder CONN6 du côté des composants. Enfin les fils de liaison à la batterie terminés par des cosses faston femelles.

b) LE CODEUR. Fig. 11 et 12

Agrandir le trou d'angle d'accès au réglage P9, juste assez pour que la vis de P8 puisse y entrer.. Commencer par la pose des CMS, côté composants, puis installer et souder tous les éléments de la figure 11. Attention au sens du support PLCC. Le support de U3, si ce dernier est un LM660, doit être poussé VERS le BAS, dégageant en haut, les deux trous pour un support 2x8 pts d'un éventuel MC14573. ( Avec ce dernier, la résistance R18 doit être soudée ) Avant la pose des ajustables P1 à P8, les prérégler à MI-COURSE. Les picots males des connecteurs CONN1 et CONN2 sont côté composants. Souder maintenant tous les CMS du verso en suivant la figure 12. Les connecteurs CONN3 et CONN4 étant déjà montés.

c) LE CLAVIER. Fig. 13 et 14

Souder les 4 touches par UNE patte. Monter le clavier sur la face avant sur entretoises de 9 mm. Vérifier la position des touches et leur fonctionnement. Retoucher la position au besoin. Déposer et souder toutes les pattes des touches. Souder les deux connecteurs 2 pts tulipe qui sont placés côté soudures. Finir par la pose des autres composants, puis par celle des 3 connecteurs mÆles CONN7, 8 et 9, dont les picots sont aussi côté soudures.

d) LIAISONS.

Préparer les manches . Si les deux sont de même sens, en démonter un, puis le remonter pour avoir un manche Droit et un Gauche. Il est aussi nécessaire de sectionner la plaquette support de trims, en haut des deux manches ( sinon la pose avec le TE est impossible ) Pour finir, précaler tous les potentiomètres pour avoir, au neutre, le curseur en milieu de piste. ( vérifier à l'ohmmètre ) Monter le circuit en T et les manches sur la face avant . Réaliser les liaisons manches/TE avec le petit fil souple préconisé. Bien entendu, pour les potentiomètres AILERONS et DIRECTION qui sont "flottants" il faut veiller à établir une liaison souple et solide, de préférence en arrimant les deux extrémités. Les autres fils sont fixes, donc peu critiques. Installer l'afficheur, protégé par un rhodoïd, sur entretoises de 5 à 6 mm. Préparer le câble plat nø 2. Ce cÆble se branche sur CONN2 du codeur, passe sous celui-ci, remonte verticalement jusqu'au pli 145ø de la face avant pour partir vers l'afficheur. Les fils sont alors séparés comme le montre la figure 15 et sont soudés dans l'ordre sur les pastilles de l'afficheur. C'est un travail à faire soigneusement. Veiller à ce que ces fils n'interdisent pas la pose ultérieure du bloc HF, enlevé pour la circonstance. Préparer le câble plat nø 1, selon les indications de la figure 15 Le câble plat nø 3 est normalement déjà soudé. Connecter CONN7 et CONN8. Préparer le connecteur HF en présoudant les fils de masse, les liaisons +12V et les 4 condensateurs. Le fixer définitivement dans le boîtier HF. Souder les fils de masse AU PLUS COURT sur le fond de boîtier. Voir Fig. 16. Remonter le flanc gauche sur la face avant. En protégeant le passage par un passe-fil, introduire les 9 fils séparés du câble nø 1 et les souder sur les cosses ad hoc. Le 12V est amené par un fil blindé de très petit diamètre en provenance de HF+ et HF- du TE. Nous utilisons là un connecteur "home-made" . Voir Fig 7 . Dans le boîtier HF, souder la tresse de masse sur le fer-blanc.

e) FLANC DROIT.

Un mot d'abord sur le commutateur à touches des Confbis et Confter. Il s'agit d'un modèle à touches INDEPENDANTES. Au repos des 2 poussoirs, la configuration retenue est la normale (cellules I à Q). Si les autorisations ont été données, en appuyant sur le poussoir du haut, on obtient Confbis (cellules R à Z), en appuyant sur le poussoir du bas, on obtient Confter (cellules @ à H) que le poussoir du haut soit enfoncé ou non. On trouvera ces poussoirs chez RADIO-SPARES, fournis en éléments séparés : modules 2 inverseurs ( réf 174-3821 ), bâti pour 2 modules ( réf 174-3865 ) et boutons ronds ou rectangulaires de couleurs. Le montage des éléments est très simple. La fixation sur le flanc se fait par deux boulons de 20mm avec entretoises Installer les autres éléments : Commutateur Fn/Fs, inter stop-chrono, buzzer et connecteur DIN. Le câble plat nø 4 assure la liaison avec le clavier. A partir de CONN9, il se dirige vers le haut, puis les fils sont séparés et passant sous le buzzer rejoignent les points concernés. Notons que les contacts fermés donnent : Fs, CONFBIS, CONFTER et stop-chrono. Nous avons assuré la position du faisceau de fils par deux pontets isolants ( fils ! )soudés sur le cuivre du flanc. On peut utiliser les contacts inutiles des poussoirs pour servir de points relais.

5. BATTERIES. Fig. 8

Les éléments VARTA RSH1.3 se soudent entre les plaquettes d'époxy. Le bloc côté -BATT comporte un fusible tubulaire 2A sur support. Les blocs mis en place dans le boîtier, tracer par la face avant et par le fond, l'emplacement des trous de fixation qui tombent ainsi dans la zone cuivrée inférieure des plaques supports. Déposer les blocs, percer les trous et souder des écrous à l'intérieur. La fixation des blocs est ainsi très facile et très solide. Les deux blocs sont mis en série par un fil soudé fixe, mais les départs + et - se font sur des cosses faston males, pour dépose éventuelle sans soudure. Bien vérifier finalement que les deux boulons de fixation situés en bas des flancs ne risquent pas de toucher les éléments VARTA provoquant à l'occasion un court-circuit fÆcheux. Il est prudent de les couper à la longueur minimale.

6. MISE en SERVICE.

Déposer le codeur. Batteries connectées, mettre sous tension en remplaçant le fusible par un ampèremètre. On doit trouver une intensité de 23mA environ. Mesurer par ailleurs l'existence du +5V et du +10V ( en fait 9.8v) sur le connecteur CONN4. Vérifier l'action des manches en mesurant les tensions v1 à v4 sur le même connecteur ( de 1.9 à 3.1V ), celles des trims et des auxillaires ( de 0 à +5V ) . Si tout est correct continuer, sinon dépister l'erreur. Couper. Embrocher le codeur sans ses composants déposables. Remettre sous tension et vérifier l'arrivée du + 5V et + 10V. Tout est bon ... couper et installer tous les composants actifs DANS le BON SENS. Brancher tous les câbles. L'instant fatidique est arrivé !! Mettre un strap entre les deux picots tulipe du clavier, marqués "C16". ( Ce sont les deux du BAS ) Le 68HC711E9 est supposé programmé, EPROM et EEPROM, bien sûr ! Mettre sous tension en observant l'écran : A l'instant initial, les 16 pavés de la ligne du haut s'obscurcissent puis, immédiatement commence le processus de programmation automatique de la 27C64 : La première ligne affiche : ECRITURE de : x ( x allant de @ à Z ) puis ... La seconde ligne affiche : LECTURE de : x ( x allant de @ à Z ) puis affichage en fin de ligne de "[" ce qui marque la fin du travail. Si le symbole "[" apparaît bien, c'est parfait : La 27C64 a été écrite correctement puis vérifiée et déclarée bonne pour le service. Si le processus bloque sur un nø de cellule quelconque, alors il y a anomalie, bien improbable d'ailleurs ! Si tout va bien, continuer . Couper . Enlever le strap C16 et remettre sous tension. Cette fois, c'est l'écran de service qui apparait avec curseur clignotant à la droite du NOM de cellule qui est pour le moment celui de la première, soit "@" et ce nom est noté "@@@@@@@@". En effet les 27 cellules sont repérées par une lettre, allant de "@","A","B","C" ... à "Z" et tous les noms sont initialisés par défaut avec le même caractère, la cellule "M" ayant par exemple un nom par défaut de "MMMMMMMM" Laisser clignoter le curseur pendant 10 secondes marquées par l'affichage du temps, puis le curseur disparaît et le SUPERTEF est opérationnel sur la première cellule. Vérifier l'indication de la tension. Amener l'affichage à la valeur exacte en ajustant le réglage P9, à travers le trou d'angle du codeur. Utiliser un multimètre en comparaison. Appuyer sur les touches "+" et "-" en MEME temps. L'affichage vous montre le menu dans lequel on se déplace par "+" ou "-". Amener le curseur sur "ST". Appuyer sur "P" Vous passez cette fois à l'écran de calibrage des manches. En actionnant les M1 à M4 on peut voir à l'écran la valeur correspondante lue par le convertisseur A/D, valeur qui doit aller de 0 à 255. ( Ligne haut de l'écran ) Deux réglages sont disponibles pour chacun : P1 à P4 ajustent le gain des amplis et donc servent à régler LA COURSE, les 4 autres P5 à P8 permettent de régler le NEUTRE. Agir sur ces réglages jusqu'à lire, au neutre la valeur "128" à 1 ou 2 points près et par ailleurs "0" et "255" à fond de course. Il est parfois difficile de ne pas "écraser" une fin de course en voulant obtenir l'autre. Penser alors au calage LATERAL des mécaniques de manches qui peut favoriser une demi-course au détriment de l'autre. Attention au manche de gaz qui a un comportement particulier : Lorsque le levier est plein-gaz ( poussé vers le haut ) on doit lire "0" quelle que soit la position du trim. Par contre s'il est au plein ralenti, on affiche environ "64" si le trim est en haut et "0" s'il est en bas. "128" si les deux actions sont neutres. En effet le SUPERTEF 96 intègre par logiciel ce mode d'action qui nécessitait une petite plaquette supplémentaire, précédemment

NB. 1. Nous venons de voir que la mise en place du stap C16, AVANT MISE SOUS TENSION, permet de programmer la 27C64 par défaut, cela autant de fois que vous le voudrez, sans oublier que l'opération efface toute programmation particulière de cellule. 2. De même le strap "711" situé au-dessus du premier, permet l'écriture automatique par défaut de l'EEPROM interne du 68HC711. Comme cette opération sera faite initialement par l'auteur, lors de l'écriture en EPROM du programme de fonctionnement, vous N'AVEZ PAS à faire cette opération à la mise en service. Par contre, en cas de nécessité, il vous sera possible de remettre l'EEPROM aux valeurs par défaut, à l'aide du strap "711" 3. Ne JAMAIS placer les straps en question PENDANT le fonctionnement du SUPERTEF, il y a risque de détérioration des lignes PC6 et PC7 du 68HC711. Il faut les mettre, SUPERTEF à l'arrêt. 4. Ne pas placer non plus les deux staps EN MEME TEMPS.

5. La consommation globale du SUPERTEF 96, sans platine HF s'établit aux environs de 38 mA. Il vous reste maintenant à faire plus ample connaissance avec votre nouvel engin, mais pour cela, reportez-vous à la notice d'utilisation qui vous donne tous renseignements à ce sujet. Bien entendu, une platine HF doit être adjointe pour avoir un émetteur complet. Ce sera la HF9-2 à fréquence unique ou la HF10 à deux fréquences simultanées. ( Documentation disponible sur demande à l'auteur ) Ces deux platines, dont le fonctionnement est parfait, sont évidemment à synthèse de fréquence, technique que nous utilisons depuis plus de 10 ans et sur laquelle nous avons accumulé une expérience pratique importante et, nous devons le dire, UNIQUE ! Là encore, contrairement à ce que l'on pourrait croire, la réalisation est très facile et ne pose jamais le moindre problème. Par contre, nous devons dire que certains appareils de mesure sont nécessaires, mais l'auteur n'a jamais refusé de régler une platine qu'un amateur démuni lui a envoyé !! Les deux platines HF existent soit en 41, soit en 72 MHz. La plaine 41 peut même couvrir le 40 MHz, sur demande. Elles émettent en sens de modulation "SUPERTEF" soit Sm=0, mais on peut aussi choisir le sens contraire , soit Sm=1, ce qui convient au matériel MULTIPLEX, FUTABA ou autres. Quel que soit le sens, le spectre est toujours centré sur la fréquence nominale choisie à 5 kHz près dans les limites légales de la bande choisie. Notons que le commutateur latéral Fn/Fs permet d'émettre soit la fréquence NORMALE, soit celle de SECOURS ce qui permet d'exploiter le récepteur RX19 à évasion et synthèse de fréquence, décrit dans le nø 660 et le nø 661 de MRA. Dans ce cas, la séquence PPM contient alors un code PCM d'dentification assurant que le RX19 n'acceptera que les signaux de l'émetteur propriétaire. Ces lignes terminent le dossier de construction du SUPERTEF 96. Nous espérons que vous y avez trouvé tous les renseignements nécessaires à votre réalisation, mais nous restons, bien sûr, à votre disposition pour toute indication supplémentaire.