LE SUPERTEF 96
* * * *
NOTICE D'UTILISATION
VERSION V3A
-------
A la mise sous tension de SUPERTEF, le codeur démarre immédiatement
sur les données résidant en mémoire EEPROM du
microcontrôleur et EEPROM 27C16, à savoir :
- Sur le dernier numéro de cellule utilisée et par
conséquent, sur tous les paramètres programmés pour
les 7 voies de cette cellule.
- Sur les différents paramètres de fonctionnement
programmés : alarmes diverses, sens de modulation ...
- Sur les dernières fréquences utilisées par
la platine spéciale à synthèse de fréquence,
si SUPERTEF en est muni.
( Fréquence normale ou de secours )
* Si la configuration initiale ci-dessus vous convient ... laisser faire ! Au bout de 10 secondes, l'écran initial devient ECRAN DE SERVICE et affiche :
- Le NOM de la cellule
utilisée.
- Le temps de fonctionnement en h:mn:sec .
- La fréquence d'émission ( cas de la platine spéciale
) ...
ou " Cf/Qz " pour une autre platine HF .
- La tension de la batterie.
* Si cette configuration ne vous convient pas, vous avez 10 secondes, au moins pour en changer !
I. Changement de cellule .
Le curseur clignote à côté du NOM de la cellule active.
Appuyer sur "P". Vous passez à l'écran de changement de cellule
.
A gauche, le curseur clignote à côté du NUMERO de cellule
( de @ à Z ), à droite vous lisez le NOM de la cellule. Appuyer
sur "P", le curseur ne clignote plus et en appuyant sur "+" ou "-" vous pouvez
passer d'une cellule à l'autre, soit en mode pas à pas, si
les appuis sont brefs et dans ce cas, le NOM change avec le NUMERO, ou en
mode rapide, si l'appui est long et dans ce cas le NOM ne change pas pendant
le défilement des NUMEROS, mais s'actualise en fin d'appui. Lorsque
la bonne cellule est obtenue, appuyer sur "P" ce qui ramène le curseur
clignotant , puis sur "E" ce qui vous fait sortir de cet écran et
vous fait passer au menu.
Mais , au lieu de partir par "E" vers le menu, vous pouvez aussi changer
le NOM de la cellule. Pour cela, le curseur clignotant à côté
du NUMERO, appuyer sur "+", ce qui fait partir le curseur vers le NOM. Appuyer
sur "P" pour placer le curseur non clignotant sur le premier caractère
de gauche. Changer ce caractère par "+" ou "-". Appuyer à nouveau
sur "P", puis changez de caractère par "+" ou "-" et procéder
de même. Lorsque le NOM désiré est obtenu, appuyez sur
"E", ce qui vous renvoie vers le NUMERO, et sur "E" encore si c'est
terminé.
La liste des caractères possibles est " A,B,C ... X,Y,Z, , -, 0,1,2
... 8,9", donc les lettres, les chiffres et les caractères "espace"
et "tiret".
II. ACCES au MENU
L'accès au menu se fait en appuyant sur "P", pendant les 10
premières secondes, le curseur clignotant à côté
du NOM de cellule dans l'écran initial. Vous accédez alors
à l'écran de changement de cellule, dont vous pouvez sortir
immédiatement en appuyant sur "E", ce qui vous amène au MENU.
Mais vous avez la possibilité d'entrer à tout moment dans le
menu , à partir de l'ECRAN de SERVICE, en appuyant en même temps
sur les touches "+" et "-" .
Le MENU montre les actions possibles : Elles sont sept :
- PCEL : Programmation des paramètres de voies de la cellule
active
- FREQ : Programmation de la fréquence
d'émission
- BUZ : Programmation des paramètres du buzzer
- Cop : Recopie des paramètres d'une cellule dans une autre
- Sm : Sens de la modulation HF
- Cd : Programmation de la signature PCM d'identification
- ST : Ecran de calibrage des manches de commande et des trims
Les touches "+" et "-" permettent le déplacement du curseur dans le menu et donc le choix, à concrétiser par appui sur la touche "P".
Passons à l'étude détaillée des sept commandes :
1. PCEL
L'entrée dans cette fonction permet la programmation complète
des 7 voies de la cellule active. La version V3A a la caractéristique
de proposer pour chaque voie un MIXAGE et un COUPLAGE. Dans ce but, la voie
a deux actionneurs possibles ( origines ) chacun avec son sens et son taux.
Les deux taux sont contrôlés par les interrupteurs de DUAL-RATE
programmables. A ces paramètres s'ajoutent bien sûr les valeurs
des "mini", "neutre" et "maxi", permettant de caler la course des servos,
le taux d'exponentiel et la variante, ces cinq derniers paramètres
étant communs aux deux actionneurs. Outre le mixage potentiel permis
par les deux actionneurs de voie, un couplage est aussi possible : La voie
considérée comme "esclave" recevant des données d'une
autre voie dite "maître" .
Ces 12 paramètres sont répartis en deux écrans "1" et
"2".
- L'écran "1" apparaît d'abord. La progression dans l'écran
se fait par "+" , le recul par "-".
- Le curseur sur le dernier paramètre de "1", un autre appui sur "+"
fait passer à l'écran "2",dans lequel on se déplace
de même.
- Curseur revenu par "-" sur le premier paramètre de "2", un autre
appui sur "-" vous fait revenir à l'écran "1" .... et ainsi
de suite.
-La programmation d'un des 12 paramètres se fait selon la "NOTE P"
:
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
NOTE P :
- Le curseur se déplace dans l'écran par les touches "+" et/ou
"-"
- L'entrée en programmation d'un paramètre se fait en appuyant
sur "P", ce qui provoque, en outre, l'arrêt du clignotement curseur.
- La modification du paramètre se fait par les touches "+" et/ou "-"
. Un appui de courte durée incrémente ou décrémente
la valeur du paramètre de 1 unité.
. Un appui prolongé provoque une variation automatique rapide.
. Il y a arrêt automatique sur des limites fixées par le
logiciel.
- Une fois le paramètre modifié, appuyer de nouveau sur "P"
ce qui ramène le clignotement du curseur
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
NB. La NOTE P est valable pour tous les paramètres de SUPERTEF. Elle ne sera pas répétée.
ECRAN "1", LIGNE 1
.
* N° de voie. C'est le numéro qui est lu à droite du "/"
: Ainsi pour la cellule n° A : de A/1 à A/7 . Il s'agit du
numéro d'ordre de la voie, dans la séquence codée. C'est
donc le numéro de la sortie décodée du récepteur
Ainsi la voie 1 est celle qui sort sur la prise n° 1 du bloc de connecteur
du récepteur. A priori, ce numéro n'a rien à voir avec
le numéro du manche. Toutefois, pour des raisons de facilité,
au départ, la voie 1 est celle du manche 1, La voie 2 celle du manche
2 ....
Quand on change le n° de voie ( selon NOTE P ) , tous les autres
paramètres affichés sont ceux de la voie choisie. La programmation
complète d'une cellule devra ainsi se faire, voie par voie.
* mini , Neutre , Maxi . Ces trois paramètres indépendants
permettent le calage de la course de la voie. Les valeurs affichées
correspondent au 1/4 de la durée finale en micro-secondes. Par
défaut, elles sont pré-fixées à 250 , 375 et
500 , ce qui donne 1000 , 1500 et 2000 µs.
La programmation peut se faire par simple observation des valeurs
affichées, mais il s'avère beaucoup plus efficace de le faire
par constatation de l'action effective sur la gouverne. Toutefois, dans ce
cas, nous conseillons la méthode suivante :
- Toujours commencer par le calage du neutre . Tous manches au neutre.
Bien observer le sens de déplacement de la gouverne, lors de
l'incrémentation ( ou de la décrémentation ) du
paramètre. Faire ce calage, même si le neutre n'a pas besoin
d'être corrigé, afin de connaître ce sens !
Exemple : La gouverne va vers la droite en incrémentant le neutre.
Nous pouvons en déduire que la fin de course "à droite" correspond
au Maxi"
- Pour caler cette fin de course "à droite" ( cas de l'exemple ),
agir sur le manche dans le sens nécessaire et maintenir le levier
à fond. Passer alors enprogrammation du Maxi pour amener la gouverne
à la position désirée.
- Pousser enfin le manche, à fond, en sens inverse et caler le
paramètre mini.
L'observation du sens d'action est primordial, car il évite de programmer une fin de course en mettant la gouverne sur l'autre, ce qui ne montre rien, puisque les paramètres mini et Maxi sont indépendants.
LIMITES des MAXI, neutre et Mini
a) La valeur minimum du "Mini" est fixée à 200 points ( 800
µs ), pour des raisons de bonne transmission des impulsions en modulation
PPCM.
b) La valeur maximum du "MAXI" est fixée à 600 points ( 2.4
ms ) ce qui devrait couvrir tous les cas de figure.
c) Les trois paramètres, mini, neutre et maxi peuvent évoluer
dans cet espace ( 200 à 600 ) en respectant les contraintes suivantes
:
- Le mini doit rester inférieur au neutre.
- Le neutre doit rester inférieur au maxi.
- L'écart maximum possible entre mini et neutre d'une part et neutre
et maxi d'autre part, ne peut pas dépasser 240 points. Dans ce cas,
il est réservé 15 points pour l'action trim. En effet, les
registres A et B du µP ne peuvent manipuler que des nombres " 8 bits",
soit égaux au plus à 255 .
Exemples : si vous programmez :
-> mini = 250 et maxi = 520 , le neutre pourra évoluer entre 520
- 240, soit 280 et 250 + 240 , soit 490 .
si vous programmez
:
-> mini = 300 et maxi = 530 , le neutre pourrait évoluer entre
540 - 240 donc 290 et 300 + 240 = 540 , mais il ne pourra le faire
qu'entre 301 et 529, ne pouvant excéder ni mini, ni maxi .
Malgré ces limitations inévitables, nous pensons donner ainsi satisfaction à tous ceux qui ont des impératifs de courses un peu particuliers.
ECRAN "1", LIGNE
2
* ORIGINE1. Notée Mx. C'est le n° du premier actionneur
de la voie. Ainsi la voie 1 peut avoir le manche 1 pour origine, mais aussi
n'importe quel autre manche. Un exemple : Les TF6 et TF7x ont toujours
eu la voie gaz en seconde position. Avec le SUPERTEF, configuré par
défaut, vous l'aurez en 4ème ! Si vous désirez retrouver
la disposition précédente, il suffit de programmer pour la
voie 2 une origine égale à 4. Attention cependant, si vous
permutez ainsi les origines nous vous conseillons d'en faire le diagramme
sur papier, de manière à éviter une confusion, source
d'impatience et de panique !
Dans le cas ci-dessus, cela donnerait :
Voie | Origine | Affectation |
1 | 1 | Ailerons |
2 | 4 | Gaz |
3 | 2 | Profondeur |
4 | 3 | Dérive |
Deux voies, ou plus, peuvent avoir la même origine. Cela permet ce
que nous appelons un "couplage par l'origine" ! Deux servos peuvent alors
être connectés sur des prises différentes du récepteur,
tout en ayant une commande commune par le même manche.
On peut utiliser la même possibilité pour obtenir du
différentiel aux ailerons, deux voies actionnant les servos droite
et gauche, sous l'effet du manche 1 des ailerons, mais avec des
caractéristiques de courses différentes.
* VARIANTE . Paramètre commun aux deux actionneurs.
La variante a un triple rôle : a ) Type de mémorisation de la
valeur "c" d'une voie maître.
b) Choix entre le trim à 12.5% ( minuscule) et le trim à 25%
(MAJUSCULE)
c) Action sur la fonction SLOW ( manches 4 à 7 )
On se reportera aux paragraphes "COUPLAGE" , "TRIMS" et SLOW pour plus de
détails à ce sujet.
* EXPO . C'est la possibilité d'avoir sur une commande, une
faible efficacité, au voisinage du neutre et une efficacité
bien plus grande en dehors de cette plage. La course totale reste disponible,
ce qui n'est pas le cas, lors de l'utilisation du Dual-Rate. Le taux
d'exponentiel peut varier de 0 à 8 . Changer selon NOTE P, mais sans
action rapide. Une valeur de 5 nous a paru la plus adaptée.
Attention : L'exponentiel est un paramètre commun aux deux
actionneurs.
Par ailleurs, l'exponentiel n'est actif que si les origines déclarées
sont 1, 2 ou 3 . Les actionneurs 4 à 7 n'ont pas d'exponentiel, MEME
si le taux déclaré est supérieur à 0 , par contre,
dans ce cas, la valeur de EXPO détermine le mode de fonctionnement
du SLOW. Voir ce paragraphe.
- SENS 1. Il s'agit du sens de déplacement de la gouverne,
en fonction du déplacement de l'actionneur 1 (origine 1 )
Si le paramètre vaut "0", le sens est dit normal.
Si le paramètre vaut "1", le sens est inversé.
La programmation se fait suivant la NOTE P , à ceci près qu'il n'y a pas de variation rapide ( .. et pour cause ! ) et que l'action des touches "+" et "-" est identique. Le changement de sens est immédiat sur la cellule en réglage.
- TAUX 1 . La course est fixée par "mini" et "Maxi", mais il
est possible de n'en prendre qu'une partie variant de 0/64 à 64/64
en programmant le paramètre "taux".
Le paramètre TAUX 1 permet ainsi de réduire la course de voie,
lors de la manipulation de l'actionneur 1. Toutefois l'application de TAUX
1 est liée à la position et la programmation des inters de
DUAL-RATE. En effet, comme nous le verrons au paragraphe suivant,
il est possible de choisir le n° de l'interrupteur actif, voire de supprimer
l'action de ces interrupteurs.
Exemple : Voie 1 ---> Taux = "32" soit 32/64 = 1/2
( manche n° 1 ) mini = 250 ---> 1000 µs
neutre = 375 ---> 1500 µs
Maxi = 500 ---> 2000 µs
Si DRx = OFF ---> Course de 1000 à 2000 µs
Si DRx = ON ---> Course de 1250 à 1750 µs
Si le taux 1 de voie est de "64", le tumbler choisi est inactif.
En dehors du "Dual-Rate", le paramètre "taux" est nécessaire
lors des mixages. En effet, dans ce cas, les actions de deux manches
différents, s'ajoutent dans une même voie. Il est donc indispensable
de réduire l'action de chacun d'eux, pour éviter une importante
saturation, lors d'actions simultanées.
A noter que le logiciel limite automatiquement la course à "mini"
et "Maxi", dans le cas d'une action excessive.
- INTER DRx . Noté Kx . Ce paramètre lié à
l'actionneur 1 permet de contrôler l'application effective de TAUX
1.
- La valeur 0 supprime l'action de tout
interrupteur DRx.
- Les valeurs 1, 2 ou 3 donnent à
DR1 ou DR2 ou DR3 le contrôle de TAUX 1. Il devient ainsi possible
de réaliser un mixage sans craindre une étourderie de manipulation
des interrupteurs, ou de contrôler simultanément plusieurs voies
avec le même interrupteur DRx.
ECRAN 2 , LIGNE
1
La ligne 1 du deuxième écran permet de programmer tous les
paramètres relatifs à l'efficacité de l'actionneur 2
de la voie considérée. On y retrouve donc
- L'ORIGINE 2 , notée Mx , permettant le choix de l'actionneur
2.
La version V3A permet de donner à cette origine 2 une valeur de "A"
à "G", avec la correspondance suivante :
1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 |
A | B | C | D | E | F | G |
Dans ce cas, c'est l'actionneur "1" à "7" qui est actif, mais son action est unidirectionnelle, déplaçant la gouverne du neutre au mini, ou du neutre au maxi, seulement, pour une dépla-cement total de cet actionneur . Le choix du sens d'action ( vers le mini ou vers le maxi ) est obtenu par "SENS 2".
- L'INTER K permettant le choix de DRx de contrôle du taux.
- Le SENS 2 d'action de l' actionneur 2.
- Le TAUX 2 dosant cette action selon l'inter DRx.
ATTENTION : L'action des interrupteurs DR1, DR2 ou DR3 est
différente de celle que nous avons vue pour le DUAL-RATE. En ce qui
concerne le MIXAGE
-> Si l'inter est "ON", le taux programmé est appliqué.
-> Si l'inter est "OFF", l'ACTION du MANCHE 2 est SUPPRIMEE.
L'action est donc identique à celle des interrupteurs de couplage,
ce que nous verrons ci-dessous.
On se reportera au paragraphe "ECRAN 1, LIGNE 2" pour autres détails. Rappelons que VARIANTE et EXPO agissent sur l'actionneur 2, comme sur le 1.
L'action possible de deux actionneurs sur la même voie permet des configurations diverses de cette voie :
- VOIE SIMPLE . Il suffit de programmer :
Taux 1 > 0 avec Taux 2 = 0 ou Taux 1 = 0 avec Taux 2 > 0
Dans le premier cas, c'est l'actionneur 1 qui est actif. Un taux inférieur
à 64 sera appliqué, selon DRx sur l'action MANCHE, mais PAS
sur le TRIM. C'est donc le choix à faire pour une voie avec DUAL-RATE,
pour laquelle on désire que la réduction de course ne
détrimme pas le modèle
Dans le second cas, c'est l'actionneur 2 qui est actif. Un taux inférieur
à 64 sera appliqué, selon DRx, A LA FOIS sur l'action MANCHE
et sur l'action TRIM. Ce peut être utile dans certains cas particuliers
de programmation.
- MIXAGE . Il suffit de programmer : Taux 1 > 0 ET Taux 2 >
0
Les deux actionneurs sont alors simultanément actifs, chacun avec
ses paramètres propres, mais avec EXPO et VARIANTE en commun, sans
oublier Mini, Neutre et Maxi .
Pour une action raisonnable, il faut que TAUX 1 + TAUX 2 n'excède
pas 64, sinon. lors d'une action à fond, simultanée des deux
manches, il y a saturation en fins de course, sans anomalie d'ailleurs, le
soft limitant toujours celles-ci à mini ou maxi .
ECRAN 2, LIGNE 2
.
C'est la ligne permettant d'ajouter un COUPLAGE à la voie en
question.
Le couplage permet d'injecter dans une voie dite "esclave", des ordres d'une
autre voie dite "maître". La voie "maître" agit alors, outre
sur sa propre gouverne, sur la gouverne "esclave". La réciproque
n'étant pas vraie, dans le cas du couplage simple.
Les paramètres de couplage d'une voie qui devient "esclave" sont :
- l'ORIGINE , définissant le n° de la voie maître.
Remarquer que cette origine est notée Vx, pour bien marquer que l'effet
ajouté vient d'une Voie et non d'un Manche.
- le SENS du couplage, permettant d'avoir le même sens que celui
de la voie maître (S=0 ) ou le sens contraire ( S=1 ) .
- le TAUX de couplage, définissant l'importance de l'action
"maître" sur la voie "esclave", ce taux variant de "0" à "64"
.
- L'INTER Kx contrôlant l'application effective du couplage.
Il s'agit cette fois des interrupteurs CPx, dits "de couplage". On peut
définir, au plus, sept couplages simultanés, soit 1 par voie.
Pour cela, il suffit que les taux des voies "esclaves" soient différents
de "0".
Trois INTERS permettent d'activer les couplages ainsi définis (ON)
ou de les supprimer (OFF) : CP1, en programmant "K1", CP2 avec "K2" et CP3
avec "K3"
En programmant "K0", l'action des interrupteurs est inhibée.
Paramètres de la voie MAITRE
Chacune des 7 voies de SUPERTEF peut être "voie maître", ce qui
signifie qu'elle peut agir sur une autre voie dite "esclave". Dans ce but,
pendant la phase de calcul du temps de voie, une quantité égale
à la différence entre la valeur actuelle de voie et le neutre
est mémorisée pour exploitation éventuelle par une autre
voie. Cela se fait, que les couplages soient utilisés ou non, car
la voie maître ne "sait pas" si d'autres voies l'utiliseront dans ce
sens. La quantité mémorisée peut être
représentée par la formule :
c = Y - n
dans laquelle "c" est cette quantité,
Y est la valeur actuelle de voie
n est le neutre.
"c" est positive ou négative selon le sens de déplacement du
manche.
En réalité, plusieurs valeurs de Y se succèdent pendant
le calcul de voie
- YP , ou temps de voie PONDERE , après application du TAUX
- YF , ou temps de voie FINAL , après COUPLAGE et limitations.
De même, il existe deux neutres :
- nS , ou neutre STATIQUE : C'est la valeur programmée.
- nD , ou neutre DYNAMIQUE , après application des trims.
Rappelez vous, le deuxième paramètre de la ligne 2 / écran
1: "La VARIANTE" donnée par une lettre "s","t","u","v","w","x" ou
les mêmes en majuscules !
Si vous indiquez "s" il y a mémorisation de c = YP - nD , soit le
décalage de voie sans le trim .
Si vous indiquez "t" , on mémorise c = YP - nS , soit une valeur tenant
compte du trim .
Notons que, avec "s" et "t", la quantité "c" ne contient pas le
résultat d'un couplage puisque le calcul du temps de voie n'en tient
compte qu'après .
Si vous indiquez "u" , il y a mémorisation de c = YF - nD , soit une
quantité contenant l'effet d'un couplage éventuel. Dans ces
conditions, la voie affectée de ce "u" peut être à la
fois esclave et maître et donne des couplages "en cascade"
Exemple
Voie 1 : Var s CPL -> O 1 S 0 T 00
Voie 2 : Var u CPL -> O 1 S 1 T 40
Voie 3 : Var s CPL -> O 2 S 0 T 32
La voie 2 est esclave de la 1 et maître de la 3 . Comme la variante
de 2 est "u", la voie 3 sera sensible à la 2 mais aussi à la
1, maître de la 2.
Dans la 2, vous aurez 40/64 de la 1 et dans la 3, 32/64 de la 2, soit 1/2.
Dans la 3 on aura alors 1/2 de 40/64 de la 1, soit 20/64.
Si vous indiquez "v", il y a mémorisation de c = YF - mini
Si vous indiquez "w", il y a mémorisation de c = YF - MAXI
Ces deux variantes permettant d'avoir des couplages unidirectionnels, pour aérofreins ou volets, par exemple. Notons que "w" donne le sens contraire de "v", ce qui permet de résoudre plus facilement certains problèmes.
Si vous indiquez "x", il y a mémorisation de :
c = valeur absolue de ( YP - nD )
donc d'une valeur toujours positive, que la voie maître aille dans
un sens ou dans l'autre
Tout cela devient un peu compliqué et donc réservé à
des applications bien particulières dont le modéliste moyen
n'a pas besoin. Il n'en reste pas moins vrai que "qui peut le plus, peut
le moins" !
Paramètres de la voie ESCLAVE
Le taux de couplage varie normalement de 0 à 64 , ce qui fait passer
du couplage nul au couplage total. Lorsque le taux est programmé,
on ne peut plus choisir qu'entre le couplage nul et la valeur retenue, dans
la mesure où un interrupteur de couplage a été choisi.
Il n'est donc pas possible, en principe, de fignoler un couplage "en vol".
La version V3A a cette possibilité : Lors de la programmation du taux
de couplage, le taux peut dépasser la valeur maxi 64, pour atteindre
"65". Dans ces conditions, ce n'est plus le taux qui règle le coefficient
de couplage, mais la position de l'auxillaire proportionnel 5. En agissant
sur ce potentiomètre, vous faites passer le couplage du nul au total
!
Cette situation peut être permanente, si elle vous convient, ou simplement
provisoire, pour déterminer la meilleure valeur à adopter pour
le taux définitif. Si c'est le cas, une fois trouvée la bonne
position de 5 , passer en "St" et lire la valeur du manche 5. Divisez par
4 et vous avez la bonne valeur à programmer.
Rien n'empêche de contrôler en même temps plusieurs couplages
par M5, si cela est utile.
NB. Comme on passe maintenant tout simplement de 64 à 65, avec la
touche + , il faut être très attentif à cette limite,
"64" et "65" donnant des résultats tout à fait différents
!
NB. On revient de "65" à "64" simplement avec la touche - .
En conclusion, il est important de bien comprendre l'action des paramètres
de couplage :
- Origine, sens et taux de couplage sont utilisés par la voie, quand
elle est déclarée "esclave" par un taux différent de
"0" .
- La VARIANTE "s" à "x" est utilisée par la voie, dans le but
de jouer éventuellement un rôle de maître.
La modification de cette VARIANTE se fait tout simplement comme celle de n'importe quel autre paramètre, donc selon la note P, sans avance rapide.
En réalité, la suite complète des variantes est "stuvwxSTUVWX". Au niveau du couplage, la majuscule a exactement le même effet que la minuscule. On peut donc choisir l'une ou l'autre. Nous verrons plus loin que la différence d'action est au niveau des taux de trim ou de l'effet SLOW.
Bien entendu, outre le mixage potentiel disponible pour chaque voie, par les deux actionneurs, il est toujours possible d'en réaliser d'autres par la méthode du couplage croisé, seule disponible dans les versions précédentes. On devine que dans ces conditions, peu de configurations doivent encore rester insolubles !
TAUX de TRIMS
L'efficacité des trims des manches 1, 2 et 3 peut être de 12.5
% ou de 25 % . Pour choisir entre ces deux valeurs, il faut mettre la VARIANTE
de couplage de la voie utilisant le manche et donc le trim affecté,
soit en minuscule, soit en majuscule :
- Si la variante est une minuscule "stuvwx", le trim est à 12.5 %
- Si la variante est une majuscule "STUVWX", le trim est à 25 %
On peut mélanger des taux de trims différents sur les
différentes voies concernées d'une même cellule, sans
le moindre inconvénient. Par exemple, avoir le trim à 25 %
sur ailerons et dérive et à 12.5 % sur la profondeur.
Les voies qui n'utilisent pas les manches 1 à 3 n'ont pas de trim.
Dans ces conditions, la variante est sans effet à ce niveau.
Fonction SLOW
Cette fonction permet d'obtenir un mouvement ralenti des servos, utile dans
certains cas, sortie de volets par exemple. La fonction implémentée
est assez élaborée puisqu'elle vous permet 4 vitesses de SLOW,
dans un sens ou dans l'autre seulement, ou dans les deux sens.
La fonction SLOW n'existe que pour les voies dont l'origine "M"
déclarée à la seconde ligne du premier écran
est 4, 5, 6 ou 7.
Le SLOW se programme avec les paramètres EXPO et VARIANTE, en donnant
les résultats résumés dans le tableau suivant :
VARIANTE | EXPO | - <-- SLOW --> + | |
---|---|---|---|
MAJUSCULE | pair | oui | oui |
MAJUSCULE | impair | non | oui |
minuscule | pair | oui | non |
minuscule | impair | non | non |
quelconque | 0 | non | non |
Remarquer : La MAJUSCULE active le SLOW dans le sens des temps croissants La minuscule l'inhibe .
L'EXPO PAIR active le SLOW dans le sens des temps décroissants
L'EXPO IMPAIR l'inhibe.
On peut choisir 4 vitesses de SLOW en faisant varier le paramètre EXPO de 1 à 8. Le tableau suivant donne la durée approximative obtenue pour une course complète ( 90° ) du servo.
EXPO | Durée de course |
---|---|
1 ou 2 | 0.65 s |
3 ou 4 | 1.25s |
5 ou 6 | 1.85s |
7 ou 8 | 2.5s |
Dans le cas où une voie SLOW est utilisée comme voie maître dans un couplage, le SLOW se retrouve dans la voie esclave, à condition de choisir les variantes u, v, w, U, V, W, dans les paramètres de la voie maître. Si vous choisissez les autres variantes s, t, x, S, T, X, le SLOW est supprimé dans la voie esclave.
SORTIE de PCEL
Elle se fait, comme pour toutes les sorties, par "E". Mais à cet instant, toutes les données qui ont été modifiées en RAM ( mémoire vive ), vont être transférées en EEPROM, de manière à être disponibles à la prochaine mise sous tension.
A l'appui sur "E", vous allez donc voir apparaître " l'écran
des erreurs " de transfert. Si votre système est en bonne santé,
il y aura toujours "0" erreur. Cela indique que le transfert s'est bien
effectué. Le jour où vous aurez un nombre d'erreurs non nul,
il faudra envisager un dépannage de SUPERTEF . Ce ne sera pas demain,
nous vous le souhaitons !
Pour sortir de l'écran des erreurs, appuyez sur "E" pour retour au
menu.
Pour les cellules de base I à Q, il vous est demandé également le "NOMBRE de CELLULES ASSOCIEES". Répondre "0" désactive les inters CONFBIS et CONFTER, répondre "1" active CONFBIS, répondre "2" active CONFBIS et CONFTER.
2. FREQ
.
Fonction de programmation de la fréquence d'émission, dans
le cas de l'usage de la platine spéciale SUPERTEF, à synthèse
de fréquence.
Avec une platine normale, le système rejette l'appel de FREQ.
Chaque cellule a deux fréquences propres : Fn et Fs . ( Fréquence
normale et Fréquence de secours ). Nous avons donc 2 x 27 fréquences
mémorisables par bande.
Fn est obtenue avec le tumbler latéral Fn/Fs sur Fn, donc avec le
contact du commutateur ouvert.
Fs est accessible en fermant ce contact, donc en basculant l'inverseur sur
Fs, soit normalement vers l'avant.
Au départ, par défaut, on a 54 fois 72250 kHz ou 54 fois 41100
kHz.
Programmation
A l'entrée dans la routine "FREQ", L'afficheur vous indique sur sa
première ligne, la fréquence choisie pour le quartz du down-mixer
de la platine HF8. Il ne faudra plus changer cette valeur, une fois la platine
installée après sa réalisation. Les détails
techniques de cette installation sont donnés dans la description de
HF8.
Le passage à la ligne supérieure "Quartz" se fait avec "-"
et le retour à la ligne inférieure "Fréquence", avec
"+" .
Dans la platine HF9/10, le down-mixer est supprimé et son quartz n'existe
plus. L'écran indique alors "00000", valeur non programmable.
De toute façon, au départ, le curseur se fixe sur la seconde
ligne et sur la fréquence normale signalée par "N:xxxxx". On
peut passer à la fréquence de secours marquée "S:xxxxx"
par "+" ou revenir à la fréquence normale par "-".
La programmation de la fréquence se fait suivant la NOTE P. La progression
positive ou négative se fait par pas de 5 kHz.
La fréquence effective d'émission n'est changée
qu'après la sortie de la routine et pas pendant la programmation.
Si vous avez programmé des valeurs différentes pour Fn et Fs,
la sortie passe par un écran de demande de confirmation, qui vous
amène au MENU si vous acceptez les deux valeurs ou vous fait revenir
au changement de fréquence si vous refusez. Bien entendu, on ne doit
choisir deux fréquences différentes que si le récepteur
associé est susceptible de les recevoir. Il doit donc s'agir d'un
modèle à évasion de fréquence, soit REF10, soit
RX16 soit RX19.
Les fréquences accessibles sont limitées aux bornes légales
des bandes exploitées, le soft bloquant l'avance ou le recul quand
les limites sont atteintes.
3.
BUZ
L'écran affiche les paramètres des modes de fonctionnement du buzzer.
a) Tps
Durée de l'alarme " temps de fonctionnement" . On peut la programmer
de 0 à 59 minutes. Au bout du temps programmé, le buzzer retentit
pendant 5 secondes. Dans la version 6 cellules, le temps programmé
est commun à toutes les cellules. La programmation d'un
temps nul (0) supprime l'alarme temps.
b) Batt
Seuil de déclenchement de l'alarme. On peut programmer de "50" à
"130", ce qui correspond à 5.0 et 13.0 volts.
Avec la batterie 12 volts du SUPERTEF, le seuil raisonnable est de 11.5 V,
soit "115" . Lorsque le seuil est atteint, le buzzer retentit sans discontinuer,
par coups brefs.
c) Seuils PLL
Les valeurs par défaut conviennent en général. Ne pas
les changer. Si la tension de varicap de la platine sort des limites ainsi
fixées, l'alarme concernée, fait retentir le buzzer en continu.
SORTIR de BUZ par appui sur "E" pour retour au menu, via l'écran des erreurs.
4. COP
Le menu vous propose cette fonction de recopie de cellule.
Une cellule peut ainsi être entièrement recopiée dans
une autre . Les numéros des cellules Source et But sont programmables,
avec les méthodes habituelles.
A noter le passage direct de Z à @ et de @ à Z, en
incrémentation et décrémentation.
Par défaut, les deux numéros sont ceux de la cellule active.
Ainsi, si vous êtes entré dans la routine par erreur, la sortie
par E, ne fera que recopier cette cellule sur elle-même, ce qui ne
changera donc rien. En réalité, il n'y aura même pas
de recopie puisque le logiciel ne permet la réécriture d'une
donnée que si elle est différente de l'ancienne !
Une fois les numéros définis, l'appui sur E effectue la recopie
et fait sortir en passant par l'écran des erreurs.
Cette fonction est surtout utile pour les cellules utilisées par le
changement de configuration en vol. Voir plus loin. On peut ainsi, au
départ, rendre les deux configurations identiques, en apportant plus
tard, les retouches justifiant le changement de configuration.
Autre avantage de cette fonction : Si, pour une raison quelconque, l'une
de vos cellules a des paramètres "dans les choux", la fonction de
recopie vous évitera une reprogram-mation complète du
µP.
5. MOD .
A l'appel de cette fonction, s'affiche un écran indiquant "SUPERTEF"
et la référence de la version du logiciel "Vx.x", puis le curseur
se place sur le sens de la modulation : 0 ou 1 .
Notons également l'indication "S/Md/x" où "x" est le n°
de cellule. En effet, chaque cellule peut avoir son sens de modulation
propre.
- Pour tous les récepteurs FM "THOBOIS", le sens requis est le "0",avec
séquence à impulsions de 300 µs négatives, pour
les platines HF8 et HF9-1, Il est de "2" pour les dernières platines
HF9-2 et HF10.
- Pour des récepteurs d'autres origines ou marques, il peut être
nécessaire d'employer le sens de modulation inverse "1", donnant une
séquence à impulsions positives, ceci avec HF8 et HF9-1, ou
"3" avec les platines HF9-2 et HF10.
Cette possibilité augmente le champ d'usage de SUPERTEF en le rendant
compatible de presque tous les récepteurs PPM du moment et de toutes
les platines HF créées !
Modification du sens par "NOTE P", sans avance rapide .
SORTIR par "E" pour "ecran des erreurs"
Appuyer à nouveau sur "E" pour retour au menu .
ATTENTION : La modification de sens n'est effective, qu'en sortie de MENU
!
Vous ne constaterez donc rien après l'appui précédent
sur "E".
La prise en compte du nouveau sens de modulation est liée au système
de vérification permanent de la validité du travail du µP.
C'est le "WATCHDOG" ou "Chien de garde". Ici, le logiciel constate que le
sens effectif de modulation n'est plus celui programmé, puisqu'il
vient d'être modifié. Il déclenche donc un RESET "watchdog"
qui remet tout à 0 et fait repartir le système sur des
données revues et corrigées. Il s'agit d'une sécurité
générale très importante garantissant que si le µP
est momentanément perturbé, il récupérera de
lui-même, cela dans un délai si court que l'usager ne s'en apercevra
même pas ! On ne pourra donc jamais avoir le "plantage"
si redouté des usagers de µP !
Assurance sécurité pour les possesseurs de SUPERTEF !
ATTENTION aussi de choisir le bon sens de modulation en fonction du TYPE de platine HF utilisée. Une erreur empêche le verrouillage de la PLL et provoque une alarme buzzer.
6. COD
La possibilité de modulation "PPCM" est incluse dans cette version.
Il s'agit d'une modulation classique, donc "PPM" à signature "PCM"
. Nous avons trouvé amusant de l'appeler "PPCM" !!
Le procédé, sans doute tout à fait inédit, consiste
à transmettre des impulsions de 300 ou de 500 µs. Une impulsion
de 300 µs représente "0", tandis que celle de 500 µs
représente "1". Comme nous disposons de 8 impulsions dans la
séquence de 7 voies, nous pouvons ainsi transmettre un nombre binaire
allant de "0" à "255". Ce nombre est le CODE de la signature PCM.
Vous pouvez en faire la programmation, en choisissant justement la fonction
"Cod"
Notre modulation PPCM a le gros avantage d'être parfaitement compatible
de tous les décodeurs classiques existants. En effet, ces décodeurs
ne sont sensibles qu'aux fronts avants des impulsions, en ignorant leur
durée. Par contre, rappelons l'existence du REF.10 qui exploite le
code PCM et permet le passage au procédé dit de "l'évasion
de fréquence", en association avec la double fréquence dont
dispose SUPERTEF.
Les nouveaux récepteurs RX16 et RX19 exploitent évidemment
le code PCM.
La programmation du code PCM de la signature d'identification se fait suivant
la NOTE P. L'utilisateur doit choisir un code qui lui est personnel et le
garder pour toutes ses cellules équipées d'un REF.10 ou d'un
RX16 ou d'un RX19. On ne peut donc pas avoir un code différent par
cellule.
Par défaut, le code est de "000", ce qui revient au procédé
PPM normal. Il n'y a aucun inconvénient à utiliser un code
différent de 0 avec un récepteur ordinaire : celui-ci n'y verra
aucune différence ! Néanmoins, si vous ne possédez pas
le récepteur à évasion de fréquence REF.10 ou
le RX16 ou le RX19, il n'y a aucun avantage à changer ce code par
défaut .
Avec le SUPERTEF 96, si les fréquences Fn et Fs sont EGALES, le code
PPCM émis est toujours de "0" quel que soit la valeur programmée.
En effet ce code PPCM n'est utile que pour les récepteurs à
évasion de fréquence.
7. ST
Affichage de la valeur numérique des quatre manches M1, M2, M3 et
M4 et des trois trims T1,T2,T3 . M1 et T1 correspondent au manche 1, M2 et
T2 au manche 2, M3 et T3 au manche 3. Sous la valeur M4 du manche 4, on lit
M5, valeur de la commande 5 de l'auxillaire à potentiomètre
rectiligne.
Comme déjà signalé, la valeur T4 n'apparaît pas
puisque mélangée directement avec M4.
Les valeurs M1 à M4 sont surtout utiles lors de la première
mise en service de SUPERTEF, et par la suite, à titre de
vérification :
- Au neutre, il faut lire "128" à +/- 2 points près. ( 126
à 130 )
- Les fins de course sont de "0" et de "255" . Il est très difficile
de ne pas "écraser" un peu l'une des fins de course, les
potentiomètres parfaits n'existant pas !
Les valeurs T1 à T3 des trims des manches 1 à 3, permettent
un calage parfait des neutres de ces commandes, par affichage de 128 +/-
2 points, en association avec la fonction "Mémorisation des neutres"
à voir plus loin.
La valeur M5 est utile quand elle est associée à un couplage
variable obtenu avec une valeur de taux de 65. Voir plus haut.
SORTIR de ST/CAL par appui sur "E" pour retour au menu.
III. SORTIE du MENU .
- Appuyer sur "E" .
- Affichage d"un écran rappelant l'origine du logiciel utilisé,
pendant une durée de 2 secondes.
- Sortie automatique de cet écran, et retour à l'écran
de service.
- Après cette sortie du menu, on peut y revenir à tout moment,
en appuyant en même temps sur les touches "+" et "-".
IV. MEMORISATION des NEUTRES
Cette fonction a été intégrée car elle semble
utile ! Il ne faut pas en abuser, nous le rappellerons plus loin !
Au premier vol d'un modèle, le pilote prépositionne ses gouvernes
aux "neutres physiques" de la cellule : ailerons bien alignés avec
le profil, dérive bien dans l'axe ...
Cependant, en général, ces positions sont corrigées
dès les premiers instants du vol : Les imperfections inévitables
de la cellule, un mauvais calage de l'axe moteur, obligeant à ces
retouches. Le pilote utilise les trims pour ces corrections. A chaque cellule,
vont ainsi correspondrent des réglages différents des trims,
ce qui pose un problème, lors du passage d'un modèle à
l'autre.
La MEMORISATION des NEUTRES tend à pallier cet inconvénient !
A la fin du premier vol, sans toucher les trims et avant d'arrêter
SUPERTEF , appuyer sur "E" , maintenir et appuyer sur "P". Relâcher
! A cet instant, les neutres dynamiques du vol, vont remplacer les
neutres que vous aviez programmé avec "PCEL" . Ainsi, au prochain
vol, vous allez retrouver les mêmes positions des gouvernes en remettant
les trims au neutre exact, au besoin par usage de la fonction "St" .
Dans ces conditions, tous vos modèles pourront voler avec les trims
au neutre !
NB. Bien entendu, il ne faut pas abuser de cette possibilité et régler un modèle n'importe comment, sous prétexte qu'on pourra corriger avec SUPERTEF.
Ne pas oubler qu'un avion vole bien, s'il est physiquement sain ! Si les écarts entre neutres physiques et neutres dynamiques sont trop importants, votre cellule est sûrement mal fichue et il faut la corriger ou pour le moins, essayer de faire mieux ... la prochaine fois !
==> En sortie de mémorisation des neutres et dans le cas où vous êtes dans une cellule de base ayant des configurations Bis/Ter autorisées ( cellules I et Q ) , il vous est demandé si vous désirez une mémorisation automatique des neutres de ces cellules bis/ter associées. Il semble logique de répondre "oui", mais vous pouvez aussi répondre "non" !
V. TACHYMETRE
Pour accéder à cette fonction, il faut posséder le module
TACHYMETRE à connecter au socle DIN de SUPERTEF. Le strap PC7-3/PC2
du connecteur male enfiché fait apparaître un écran
spécial. En dirigeant le module vers l'hélice du modèle,
vous pourrez lire le nombre de tours/mn de votre moteur.
Le module TACHYMETRE possède une commutation bipale/tripale.
SORTIE automatique par déconnexion du capteur optique.
VI. TELECHARGEMENT
La fonction de téléchargement va permettre une communication
bidirectionnelle entre deux SUPERTEFs ou entre un SUPERTEF et un compatible
PC. Cette communication a un double but :
- soit récupérer une programmation intéressante existant
dans un SUPERTEF pour l'utiliser dans un autre, ou mettre en conformité
deux SUPERTEFs pour une mission de double-commande. ( écolage ! )
- soit relier SUPERTEF à un compatible tournant avec le logiciel SIMULTEF,
ce programme, comme son nom l'indique, simulant le fonctionnement de notre
émetteur en montrant sur l'écran l'action effective des manches
sur les servos.
Sur cet écran sont affichés, côte à côte,
les 14 écrans de programmation d'une cellule, ce qui donne une vision
globale de la situation, ce que ne peut pas faire le modeste écran
LCD de 2 lignes de 16 caractères de SUPERTEF. On peut modifier
aisément tous les paramètres et ainsi étudier tranquillement
les modalités de tel couplage ou autre mixage tarabiscotés
!
Une fois la programmation de la cellule bien fignolée sur le COMPATIBLE,
on pourrait se contenter de recopier "à la main", les différentes
valeurs définies pour chacune des 7 voies, dans le SUPERTEF, en appelant
"Pcel". Mais SUPERTEF "que rien n'arrête", va faire beaucoup mieux
!! Un câble le reliant au PC, ce dernier va envoyer directement en
mè-moire, l'ensemble des données, le transfert se faisant en
quelques dizièmes de secondes !
L'introduction de la fiche du câble de liaison appelle une routine
spéciale de trans-mission des données RS232. Un premier écran
permet de choisir entre la "réception" ( appui sur + ) ou la
"transmission" ( appui sur - ), on peut aussi sortir de la routine par appui
sur E.
Dans le cas du choix de la "réception", un premier chargement place
les valeurs en RAM de travail. Un second chargement vérifie la
validité du premier et accuse le résultat sur un écran
dénombrant les erreurs. Sortir de cet écran par E et enregistrer
en EEPROM, par E, si tout va bien ou "s'échapper" en appuyant sur
P. Cela se fera si le nombre des erreurs n'est pas nul ou si l'on constate
que SUPERTEF qui travaille maintenant avec les valeurs transmises, ne donne
pas le résultat escompté.
Cinq écrans successifs indiquent les actions à effectuer pour
le bon déroulement de la routine. On sort de l'écran des erreurs
en appuyant sur "E".
Le dernier écran indique que "l'échappement" s'obtient en appuyant
sur"P", tandis que l'enregistrement se fait en appuyant sur "E". Dans les
deux cas, il y a retour à l'écran initial de la routine.
Dans le cas du choix de la "transmission", vous aurez à faire deux
fois l'opération à la demande de l'appareil récepteur,
soit le PC, soit l'autre SUPERTEF. Retour à chaque fois à
l'écran initial.
En sortie de la routine RS232, juste avant d'appuyer sur la touche E, ne
pas oublier de déconnecter le câble de liaison, faute de quoi
il y a retour immédiat dans la routine, ce qui peut surprendre !
Signalons que le logiciel PC, le SIMULTEF, a été créé
par M. André AMYOT qu'il nécessite un écran couleur
VGA ou EGA, qu'il prend sa vraie dimension si le compatible dispose d'une
souris. Dans ces conditions, il s'agit d'un logiciel très puissant,
permettant la liaison bidirectionnelle avec le SUPERTEF, la mémorisation
de 80 modèles, sans parler de l'étude dynamique des programmations
de l'impression de fiches pour chaque cellule ...
Signalons que la liaison entre deux SUPERTEFs ne demande qu'un câble à deux fils, tandis que la connexion sur PC requiert un module d'adaptation RS232 dont la description a été faîte dans l'article général.
Cas des RX16 / RX19
Les RX16/19 sont des récepteurs à synthèse et évasion
de fréquence. Leurs deux fréquences de travail Fn et Fs et
leur code PCM sont programmables par SUPERTEF soit à l'aide d'un
câble de raccordement, soit par support infra-rouges. Dans les deux
cas, la connection du module d'injection fait passer le SUPERTEF en
TELECHARGEMENT. L'appui sur "P" prépare la transmission qui sera
effectuée en appuyant sur "E".
SUPERTEF envoie alors Fn, Fs et le code PCM choisis, ces données
étant enregistrées par le RX16/19 pour exploitation
immédiate.
VII. CHANGEMENT de Configuration en vol
Les 27 cellules sont partagées en trois groupes :
Les cellules @ à H, les cellules I à Q et les cellules R à
Z
- Les deux groupes @ à H et R à Z , soit 9 + 9 cellules, sont
des cellules SIMPLES sans configuration bis. La manoeuvre des poussoirs BIS
et TER est sans effet.
- Les 8 cellules du groupe I à Q :
Ces cellules sont des cellules de BASE, avec configurations bis et ter.
Elles sont associées aux 9 dernières qui sont les cellules
BIS et aux 9 premières qui sont les cellules TER.
Les associations sont figées par triplets selon la disposition suivante
:
TER | BASE | BIS |
---|---|---|
@ | I | R |
A | J | S |
B | K | T |
C | L | U |
D | M | V |
E | N | W |
F | O | X |
G | P | Y |
H | Q | Z |
On passe de la cellule de BASE à la cellule BIS, en appuyant sur le
poussoir "CONFBIS"
On passe à la cellule TER en appuyant sur le poussoir CONFTER, que
le poussoir CONFBIS soit enfoncé ou non.
==> Le changement est possible après les dix premières secondes et au cours de la phase "MENU" .
Cette nouvelle fonction permet de tester instantanément, en vol, la
modification d'un paramètre de la cellule, ou de changer le comportement
du modèle ( de vif à mou , par exemple ! ) . Elle permet de
se dispenser d'agir sur les inters de Dual-Rate, ou de couplages, qui ne
sont pas toujours faciles à atteindre pendant le pilotage.
Notons que les fréquences des cellules de base, donc de la I à
la Q ne sont pas pas affectées par le changement de configuration
. Idem pour le sens de modulation. Cela, même si les cellules bis et
ter ont des valeurs différentes à ce niveau.
Les cellules @ à H et R à Z restent disponibles en cellules
de base autonome. Les possibilités de SUPERTEF ne sont donc pas
réduites.
Ces cellules ne peuvent pas changer de configuration en vol, restriction
volontaire pour éliminer tout risque de fausse manoeuvre.
Si vous mémorisez les trims des cellules I à Q, un écran
vous rappelle qu'il faut faire de même pour la bis/ter, si bis/ter
il y a ! Cette mémorisation est automatique si vous donnez votre accord.
SECURITE : En sortie de programmation de cellule à configuration
BIS/TER, il vous est demandé si vous autorisez ces configurations.
Pour cela, un écran vous demande le "Nombre de cellules associées".
Si vous répondez 0, il n'y aura ni CONFBIS, ni CONFTER pour cette
cellule de base. Si vous répondez 1, la CONFBIS seule sera
autorisée, avec la ligne PD0 inactive. Si vous répondez 2,
les CONFBIS et CONFTER seront activées.
C'est la touche P qui permet le passage 0,1,2,0,1...... La touche E enregistre
le choix et ramène au MENU.
Cette sécurité permet d'éviter toute étourderie
!
VIII. ARRET CHRONOMETRE
A la demande des amateurs de vol électrique et des planeurs
remorqués, nous avons ajouté la possibilité d'interrompre
l'avance du chronomètre. Pour y parvenir, il faut remplir deux conditions
:
a) Fermer un interrupteur latéral appelé "STOP-CHRONO"
b) Agir sur la voie 7 de telle manière que la différence entre
son temps de voie et la valeur programmée soit positive ou négative,
selon le sens choisi.
Bien entendu, la voie 7 peut être contrôlée par n'importe
quel manche, par définition de son origine. Le sens de l'arrêt
du chronomètre dépend du sens programmé de la voie ET
du sens programmé :
Le point exact d'arrêt chrono est programmable, ainsi que le sens de
cet arrêt. Voici le processus à suivre :
- Donner à la voie 7 une origine proportionnelle, par exemple, la
"5"
- Positionner cette commande au point d'arrêt désiré.
- En étant dans l'ECRAN DE SERVICE, appuyer sur :
P et + pour mémoriser le point d'arrêt et le sens
P et - pour mémoriser le même point d'arrêt et le sens
contraire
- Passage par l'écran des erreurs. Sortie vers le MENU.
- Redonner à la voie 7 l'origine prévue.
Le procédé s'avère donc d'une grande souplesse et peut
s'adapter à chaque cas particulier, en jouant sur le sens de la voie
7 conjugué au sens programmé.
ATTENTION : Pour un fonctionnement normal de l'arrêt chrono, il est
indispensable d'exécuter au moins UNE FOIS, le processus ci-dessus.
Rappelons que le chronomètre pilote la fonction d'attente des 10 premières secondes pendant lesquelles on peut changer le numéro de cellule ou passer en programmation . Si la fonction d'arrêt chrono est active, il y aurait arrêt à la fin de cette période sur la valeur "0:00:10", ce qui risque de chagriner quelques utilisateurs ! Pour éviter toute "frustration", le chrono se remet à 0 à la fin des 10s et permet un démarrage effectif à "0:00:00" .
IX. HUITIEME VOIE T/R
Les planeuristes ont des exigences très particulières. Non
contents d'avoir une fonction "Quadroflap", où volets et ailerons
agissent dans le même sens, ils désirent le "Butterfly"
d'aérofreins, avec ailerons et volets s'ouvrant en "machoires de
crocodile" ! Tout cela se fait avec quatre servos et quatre voies dûment
couplées. Bien sûr il faut encore la profondeur et la direction
: Cela fait SIX ! Les couplages compliqués mobilisent une voie relais,
sans utilité par ailleurs ! Et de ... SEPT ! Comment alors actionner
le crochet de largage ? Eh bien .... avec notre huitième voie !
LE SUPERTEF 96 peut activer une voie 8 TOUT ou RIEN à 2 positions,
faisant passer le temps de synchro des séquences de 8 à 9 ms.
En intercalant, entre v8 du récepteur et le servo, un module soustractif,
nous obtenons une voie T ou R à 2 positions. En effet, il suffit que
ce module retranche 7 ms au temps de synchro pour qu'il fournisse 8 - 7 =
1 ms ou 9 - 7 = 2 ms . C'est tout à fait ce qu'il faut pour faire
passer un servo d'une fin de course à l'autre .
La description du module V8 utilisable avec tout récepteur a
été faite dans l'article initial du HAUT-PARLEUR.
Les RX16/19 règlent la question par soft et sortent directement le
créneau 1 ou 2 ms pour le servo-mécanisme.
X. ACTIONS des doubles TOUCHES.
Ce paragraphe résume les actions disponibles par appui simultané sur deux touches, l'écran de service étant affiché :
Touches P et E --> Mémorisation des neutres
Touches + et - --> Accès direct au MENU
Touches P et + --> Enregistrement STOP chrono , sens 1
Touches P et - --> Enregistrement STOP chrono , sens 2
Touches E et - --> Remise à 0 du chrono
XI. Dernières modifications du logiciel.
SUPERTEF 90 / 92
.......
Version VxI :
- Routine de calcul de séquence pour 2 actionneurs et 1 couplage
- Ajout de la variante "x" pour action unidirectionnelle
- Ajout de la routine pour HF9 / HF10
Version VxJ :
- Slow
- Amélioration du stop chrono.
Version VxK :
- Possibilité d'entrée directe dans le menu avec les touches + et -
Version VxL :
- Ajout de l'origine 8 pour action unidirectionnelle du 2e actionneur
Version VxM :
- Modification de l'action des inters DRx pour le 2e actionneur
Version VxN :
- Possibilité de remise à 0 du chrono par appui sur les touches E et -
Version VxP :
- Ajout de la troisième configuration, avec modification de l'affectation
des cellules
- Possibilité de mémorisation automatique des neutres de la
cellule BIS.
Version VxQ :
- Gestion complète des diverses platines HF : HF8, HF8-2, HF9,
HF9-2 et HF10.
- Recentrage de la fréquence en modulation inversée avec
HF9-2 et HF10.
- Extension de l'action unidirectionnelle du second actionneur à
tous les manches.
SUPERTEF 96
Version V3A :
- Passage à 27 cellules
- Ajout d'un nom de 8 caractères à chaque cellule
- Programmation en 1 seul écran de Fn et Fs
- Trim Gaz géré par logiciel
- Elimination du jitter sur la séquence
- Reprogrammation automatique des EEPROM 68HC711 et 27C16
VersionsV3B/V3C ----> Détails
- Ajout des totalisateurs de temps
- Modification de l'arrêt CHRONO
Version V3D ----> Détails
- La puissance HF est coupée pendant les 5 secondes initiales et lors de tout changement de fréquence.