Nouveau
codeur pour STF96
et STF05
Nous avons le plaisir de vous proposer un nouveau codeur destiné au SUPERTEF 96. Ce
codeur remplace
broche pour broche, le précedent, sans qu'il soit nécessaire de faire la moindre
retouche hard par ailleurs
Comme annoncé depuis quelques semaines, ce codeur apporte les améliorations suivantes :
- 27 cellules de BASE disponibles,
chacune possédant une cellule BIS et une cellule TER, utilisables ou non.
Cela donne donc un potentiel de 3 fois 27 cellules, soit 81 par PAGE
mémoire.
Or nous disposerons de 3 pages mémoire au choix. Soit donc au final 3
fois 27, soit 81 cellules de BASE,
et en tout 3 fois 81, soit 243 cellules potentielles.
C'est certainement trop, mais puisque c'était possible, pourquoi s'en
priver !! La barre est ainsi placée très haut !!
- Chacune de ces cellules dispose maintenant de 16 voies "calcul".
Deux options sont possibles à choisir par soft :
* MODE 7
voies + 1 : C'est le mode du SUPERTEF 96 actuel . 7 voies proportionnelles
et 1 voie Tout ou Rien
Dans ce cas, les 9 voies
restantes ( la Tout ou Rien n'intervenant pas ) sont disponibles comme voies relais.
* MODE
11 voies + 1 : C'est le mode du codeur COD912. 7 voies
proportionnelles principales + 4 voies
proportionnelles secondaires
et la voie Tout ou rien. Dans ce second cas les 5 voies restantes sont disponibles
en voies relais.
Il va sans dire que ces 16 voies donnent au nouveau SUPERTEF une
formidable puissance de programmation.
Tout est maintenant possible, sans limitation.
- Le Supertef était jusqu'à présent quelque peu limité pour l'emploi
en hélicoptère. Nous lui avons ajouté la possibilité
de créer des COURBES à 9 POINTS,
ce qui permet d'accèder à toutes les fantaisies de déplacement de servos.
Vous pourrez aussi utiliser ces courbes pour vous créer la
courbe expo de vos rêves, symétrique ou non, ou pour
réalisez des programmations difficiles autrement.
- Le sens de modulation de
la platine HF, évidemment toujours à synthèse de fréquence, est programmable, bien
sûr,
mais le changement effectif est maintenant automatique et transparent
à l'utilisateur.
- Le choix Gaz à droite ou à gauche
est possible par soft. Il restera simplement à enlever le retour au neutre du manche
concerné et à le mettre sur l'autre manche.
- Une fonction servo-test
est ajoutée, activant automatiquement les voies commandées par les actionneurs 1 et 3
Les amateurs d'essai de portée en seront ravis !
- L'autorisation de STOP CHRONO
ne se fait plus par interrupteur, mais par soft. On évite ainsi de l'oublier lors du
passage, lors d'une même séance de vol, d'un modèle utilisant le
stop à un autre ne l'utilisant pas.
L'inter rendu ainsi disponible est utilisé pour L'ARRET MOTEUR. On n'a
plus à retoucher pour cela au trim GAZ.
L'action sur l'inter stoppe le moteur. Ce peut être aussi une
sécurité en électrique.
- Une HORLOGE TEMPS REEL
a été prévue : Vous aurez ainsi, l'heure et la date sur le terrain de vos
exploits.
Accessoirement, elle donne droit à 31 octets de mémoire RAM
sauvegardée, bien utile pour les totalisateurs TEMPS
- Pour donner satisfaction aux modélistes utilisant des réacteurs, un tachymètre permettant de monter, dans l'absolu
jusque 999 999 T/mn
- Compatibilité totale avec le matériel
existant, tant au point de vue programmation que liaison avec l'extérieur
Même en 11 voies, les récepteurs existants sont
utilisables, les 4 + 1 voies supplémentaires étant fournies par
un petit module à connecter sur la sortie 8 ( synchro )
des récepteurs.
Mais passons à la description de ce nouveau codeur :
LE SCHEMA.
Cliquez pour télécharger le fichier PDF de ce schéma
( version du COD912B )
Comme vous le constatez, il est constitué pour l'essentiel d'un microcontrôleur de
MOTOROLA : Le MC9S12A256B
Cette superbe "bête" a un potentiel extraordinaire qui ferait pleurer de
désespoir les fans de PICs en tout genre.
- 256 Ko de mémoire flash reprogrammable à volonté
- 12 Ko de RAM : un rêve pour le programmeur !
- 4 Ko de EEPROM
- structure 16 bits intégrale
- Mode 68HC11 amélioré, ce qui facilite le passage pour les usagers du
"vieux 11"
- Jeu d'instructions très puissant ajoutant d'intéressantes ressources
pour l'écriture du soft.
- Convertisseur à 2 fois 8 canaux en 8 ou 10 bits
- Timer très évolué à 8 entrées/sorties
- 3 SPI, 2 SCI
- Fréquence de BUS pouvant monter à 25 MHz
- Programmation sur carte terminée facile, par l'interface BDM, et
cela, autant de fois que nécessaire !
Bien entendu, nous retouvons par ailleurs les éléments de l'ancien codeur :
- les quatre amplis OP nécessaires pour les manches
dont la course est limitée au 1/3 environ de la course
des potentiomètres. Mêmes réglages de gain (
P1 à P4 ) et d'ajustage du neutre électrique ( P5 à P8 )
Par contre, les 16 entrées A/D nous permettent
de supprimer les multiplexeurs 4053 de l'ancien codeur.
- Tout en haut du schéma, le LM358 assurant la sortie de
la séquence pour modulation FM de la platine HF,
ainsi que la récupération de la tension de
varicap envoyée vers AD12 pour contrôle.
- Sous le LM358, le connecteur de l'afficheur avec maintenant
utilisation du signal BUZY de celui-ci. Noter aussi
le réglage P9 du contraste du LCD
- Les entrées MODA et MODB sont à 0 pour fonctionnement en
"single chip"
- L'oscillateur d'horloge avec le quartz QZ1 de 16 MHz est
assez complexe. En fait, il aurait pu être plus simple
mais nous avons préféré le monter sous sa version
élaborée permettant, par une PLL interne, d'obtenir une
fréquence BUS élevée à l'aide d'un quartz
quelconque. Le COD912 n'utilise pas cette possibilité. Le quartz de
16 MHz nous donne simplement une fréquence BUS de 8
MHz : soit 4 fois plus rapide que dans le 68HC11.
- Le reset est obtenu à l'aide d'un MC34064, comme précédemment.
Notons le connecteur CONN5 qui n'est
rien d'autre que celui de l'interface BDM, permettant la
programmation in sittu du µC
- A droite, le connecteur CONN3 du clavier et des divers inters . Il
est géré par le port P
Plus bas, les sorties du SPI0 pour la platine à synthèse
de fréquence et celles de SCI1 pour la communication
avec l'extérieur : soit un PC avec le superbe logiciel de
M.GARONNAT, soit un autre Supertef, soit un RX à
synthèse ( RX16 ou 19 ou 23 ) à programmer en fréquence
et code PPCM
- Enfin, le composant U5, un DS1302 de DALLAS, avec son quartz QZ2 de
32768 Hz pour l'horloge temps réel.
Cette horloge, et sa RAM interne, sont sauvegardées à
l'aide d'une mini batterie de 2.4 V/15 mAh. Notons que
U5 intégre un petit chargeur d'entretien, assurant la
recharge, lors de l'utilisation du codeur.
REALISATION du CODEUR
Vue du codeur terminé et installé dans le Supertef 96. En haut à droite, le connecteur BDM
Le circuit imprimé est à l'échelle du µC : Ce dernier possède en
effet 112 pattes à l'écartement de 0.65 mm. Il n'est
plus question de réaliser ce circuit soi-même. Nous en avons donc fait faire une dizaine
( ... pour commencer !! ) qui
sont comme d'habitude d'excellente qualité. Pas de vernis épargne .... pour réduire le
prix.
Un problème : Le µC doit être soudé. Il n'existe pas de support possible. Différentes
options sont envisageables :
- le réalisateur le soude lui-même en suivant la technique que nous exposerons par
ailleurs
- ou il nous laisse la charge de le souder.
De toute manière, le codeur terminé devra nous être envoyé pour programmation de ce
µC, celle-ci ne pouvant se faire
par l'interface BDM que la platine fonctionnelle. Il faut utiliser un " POD BDM
" spécial et un peu coûteux pour qui n'aurait
qu'un µC à programmer !
Vous trouverez ci-dessous la figure détaillant la pose des composants
Cliquez pour télécharger le fichier
PDF des composants de cette figure
LISTE des COMPOSANTS
U1 MC9S12A256BCPV
413-3171 F ou .........
MC9S12DP256BCPV
413-3195 F selon
disponibilité
U2 LM358D
300-3681 F
U3 MC34064P5
703-709 F
U4 MCP604-I/SL
316-7392 F
U5 DS1302Z
787-127 F
D IN5908
R1..4 27 kW 805
C1..4
22 nF 603
R5..8/17 1 MW
805
C5/6/10/13/14/20 6.8 µF pt/16V
R9/10/15 33 kW
805
C7/8/9/15
0.1 µF 805
R11
10 W 805
C11/12/16/19 0.1 µF
603
R12..14 1 kW 603
C17
2.2 nF 603
R16
15 kW 805
C18
22 nF 603
R18
220 kW 805
C21
4.7 nF 603
R19/24 4.7 kW
805
C22/23
3.9 pF 603
R20..22 27 kW
603
R23
4.7 kW 603
P1..P4 200 kW TSM4YL
306-5364 F
P5..P8 100 kW TSM4YL
306-5352 F
P9
20 kW 3329H
346-070
F
QZ1 16 MHz
HC49/4H
485-093 F
QZ2 32768 Hz
SEIK
571-672
F
Batt 2.4V/15 mA
863-956 F
1 circuit imprimé trous métal à commander à l'auteur
1 barette à picots mâles, pas de 2.54 mm . 24 points
4 barettes à picots mâles, pas de 2.54 mm, deux de 2 x 7 pts,
une de 2 x 5 pts, une de 2 x 3 pts
NB. Nous ne donnons ci-dessus que les références FARNELL, mais d'autres
distributeurs sont sans doute possible.
Ce problème restant à l'étude.
Conseils de montage
Il est évident que pour souder les composants, il
faudra disposer d'un fer basse tension, à pointe très fine ( 1 mm max. )
Il faut aussi disposer d'une excellente loupe éclairante d'établi et pour la pose du
µC, d'une loupe à fort grossissement.
Nous rappelons la technique du grain de soudure a
utiliser pour tous les petits composants CMS
Commencer par souder tous les CMS passifs : les résistances et les condensateurs ( à
mesurer systématiquement )
Passer ensuite aux petits composants actifs CMS : LM358, MCP604 et DS1302
Souder maintenant les multitours CMS P1 à P4 d'abord, P5 à P8 ensuite. La pointe fine du
fer à souder sera appréciée
pour souder le curseur de ceux-ci, entre les boîtiers qu'il faut éviter de toucher avec
la panne du fer.
Passer maintenant à la pose du µC :
Mais nous allons changer de technique et utiliser de la soudure en crême, disponible en
seringue.
* Commencer par enduire légèrement tous les plots du circuit imprimé d'une fine couche
de crême
* Poser le µC, dans le bon sens, sur ses plots . Ce n'est pas très facile, car
tous les picots doivent être parfaitement
centrés. Une fois, la position idéale obtenue, à l'aide d'un mini
grain de soudure, souder au moins deux picots d'angles
en diagonale, ( mais plutôt quatre ) pour immobiliser le µC.
Vérifier que la coïncidence est restée parfaite.
* Déposer maintenant le long des quatre rangées de picots, un très fin filet de crême
à souder.
* La panne du fer étant très propre, "traîner la pointe" le long de la ligne
de picots, avec régularité et à petite vitesse.
Faire de même sur les 4 côtés.
* Voir si vous n'avez pas fait de pont de soudure entre picots. Si oui, on les élimine
très facilement avec de la tresse
à dessouder.
* Il reste à nettoyer la zone de soudure : utiliser de l'acétone, avec un petit pinceau
à poils raides, résistant au solvant
et éliminer au maximum, les résidus de crême. Voir cela à la loupe. Passer
éventuellement la pointe d'une aiguille entre
tous les picots
* Enfin, une observation minutieuse vous permettra de vérifier que tous les picots sont
bien soudés.
Pour terminer le codeur, souder tous les autres "gros" composants
Attention de bien placer les tantales dans le bon sens.
Rappelons que les connecteurs CONN1, CONN2 et CONN5 sont du côté composants, mais que
CONN3 et
CONN4 sont côté verso. A part ces deux connecteurs, il n'y a aucun composant au verso.
Le codeur terminé devra être envoyé à l'auteur pour programmation du µC
Initialisation des mémoires
Le µC ayant reçu son programme de fonctionnement doit maintenant disposer de
tous les paramètres de travail.
Ces paramètres sont contenus dans 3 zones mémoires différentes :
- l'EEPROM va contenir tous les paramètres spécifique du
système et des 27 cellules de base, à savoir, le n°
de la cellule active, son nom de 8 caractères, ses
particularités, sens de modulation, fréquences, temps buzzer,
nombre de voies sortantes, autorisation de stop chrono
...... On y trouve également le code PPCM et surtout
le n° de la page mémoire active ( une parmi 4 )
- La FLASH 1, contiendra les paramètres servant à générer la
séquence, ceux que vous déterminez dans le choix
"PCEL" du menu. Et cela pour les 81 cellules
Base, Bis et Ter.
- La FLASH 2, contiendra les coordonnées des courbes à 9 points.
L'utilisateur doit donc initialiser ces mémoires, pour chaque page qu'il
compte employer.
Suivre le processus suivant en respectant obligatoirement son ORDRE
L'appel des routines d'écriture se fait par la mise en place
de un ou deux straps sur les picots repérés "711" et "C16"
du circuit imprimé de clavier. L'émetteur est au départ à l'arrêt, de préférence
sans platine HF.
Il est indispensable de placer tous les inters sur OFF : Dual-rate, couplages, Confbis, Fréquence sur Fn, Stop moteur, V8.
1 . Mettre en place le cavalier sur les picots
du haut marqués "711" .
Mettre l'émetteur sous tension.
Le curseur apparaît dans le coin haut
gauche et 5 à 6 secondes plus tard l'écran ci-contre indiquant
que tout s'est bien passé
2. Arrêt de l'émetteur. Mettre le cavalier précédent sur
"C16"
Mettre l'émetteur sous tension.
Vous assistez alors à l'écriture des 27
fois 3 cellules avec
défilement sur la ligne du haut de
"@" jusque "Z"
Puis s'entame la vérification sur la
seconde ligne jusqu'au "["
qui marque la fin d'écriture et son
succès . Voir ci-contre
3. Arrêt de l'émetteur. Mettre deux cavaliers , un sur
"711" et un
sur "C16". Emetteur en marche. Ce qui
provoque 1 seconde plus tard l'apparition de l'écran du § 1
4. Enlever les deux cavaliers, émetteur à l'arrêt, puis le remettre en
marche, ce qui fait démarrer normalement le
Supertef avec affichage de l'écran de service.
Il reste à utiliser votre nouveau codeur, en vous reportant à la
notice d'utilisation
complémentaire détaillant les possibilités nouvelles.
Changement de page mémoire.
Vous n'utiliserez sans doute qu'une page mémoire, à savoir la page
"0" définie dans le choix "Sy" du MENU, mais vous pouvez accéder aux
2 autres pages, en changeant le paramètre "Pge" en "1" ou
"2".
Deux cas sont à distinguer :
- La page nouvelle est vierge. Dans
ce cas, le programme bloque sur l'écran d'avertissement ci-dessus.
Il faut stopper le Supertef, jouer avec les straps "711" et "C16" pour
effectuer les 3 initialisations de mémoire :
EEPROM, FLASH1 et FLASH2
- La page nouvelle est déjà initialisée.
Alors, au bout de 1 s environ, le WatchDog déclenche un RESET relançant le
Supertef avec la page choisie.
Notons que les pages ainsi disponibles permettent à plusieurs modélistes de se servir du
même Supertef,
sans interférer sur les modèles des autres : le père et le fils, par ex. ou
plusieurs membres d'un Club.
Chacun ayant droit à ses 27 cellules personnelles.
Gros plan sur l'ampli Op des entrées V1 à V4 avec ses
réglages de gain et de cadrage
Voir aussi le circuit d'horloge temps réel, son quartz et sa batterie de sauvegarde
Voir un exemple du travail nécessaire au montage par un réalisateur du nouveau codeur ( M. Robert DEMANGEON )
Les modifications pour le STF05
Quelques petites modifications du Cimpr du
codeur ont été faites : Les lignes AN13,14 et 15 du convertisseur A/D qui étaient
à la masse, sont
maintenant sorties sur les picots 22,23 et 24 de CONN4
Les lignes PJ1 et PK4 sont aussi disponibles sur un connecteur 3 points, au-dessus
du µC. On se réserve ainsi la possibilité du passage à l'écran LCD
graphique
La structure HARD du STF05 étant quelque peu différente de celle du STF96, le logiciel a
dû prendre ces différences en compte. Il est donc différent
du logiciel proposé pour implanter le COD912 sur le STF96
Il présente par ailleurs quelques avancées :
- Alarme buzzer
: Sur la première ligne de l'écran Buz, vous accédez à la
programmation de l'alarme temps : Tps:15 Ce qui veut dire que
après
15 minutes ( valeur par défaut ) le buzzer retentit pendant 5 secondes. Dans le nouveau
soft vous trouverez : Tps:15/0 .
Ce "0" vous ramène au fonctionnement antérieur connu. Mais si vous
programmez "1" affichant Tps:15/1, le temps ne sera
plus le temps simple d'un vol, mais le temps cumulé de plusieurs vols. C'est-à-dire le
temps marqué CHR dans l'écran des
totalisateurs Dans ce but, le temps Buz peut être programmé jusque 99 ( au
lieu de 59 ) dans l'écran Buz
Bien entendu, pour être valable, en début de la série de vols, le temps CHR
devra être mis à 0
- Ecran
des totalisateurs de temps : Appelé par les touches
"+" et "P". Sortie par "E" sans modif
Un appui long sur "P" remet CHR à 0 sans modifier le temps
total TOT
Un second appui long permet de remettre TOT à 0
Pour l'initialisation des mémoires,
le STF05 ne dispose plus de la possibilité d'utiliser
les picots "711" et
"C16" du clavier du STF96.
Nous conseillons de monter pour le
connecteur mâle CONN3 du codeur,
une barrette 2 x 5pts modifiée :
Les quatre picots hauts sont remplacés par d'autres
plus longs, dont la longueur
supplémentaire vient former, côté composants deux supports
très pratiques pour les straps
nécessaires. Voir photo ci-contre.
Pour
la programmation des mémoires, on commence par placer le strap de droite, ce qui
initialise l'EEPROM, puis le strap de
gauche, pour l'écriture des données de cellules en flash1
et enfin les deux straps pour
l'initialisation des courbes à 9 pts, en flash2.
Voir schéma de
droite
Considérations sur les options de trims NB . En rouge les récentes modifications ( version STF05-E )
Le STF05 propose trois possibilités de trims
choisies par soft dans le second écran de la fonction
"SY" du MENU. Voir ci-contre cet écran . On passe au paramètre
suivant "+" On revient au paramètre précédent par "-"
et au premier écran par "-" encore
Première ligne Paramètre MODE: En
appuyant sur "P" on sélectionne circulairement
"A", "a", "E" ou "M":
- "a" pour
AUTOTRIM-1
C'est une technique qui n'existe pas sur les émetteurs actuels : Les Sticks n'ont
pas de trim !!
Nous sommes parti de la considération que pour trimmer, il faut lâcher le manche et
aller chercher ce fameux trim, soit mécanique ou électrique.
Quand on se sert du trim, on n'utilise pas le manche et inversement. Dans notre solution,
c'est le manche qui sert dans les deux fonctions.
Supposons que nous voulions trimmer les ailerons : En laissant le manche ailerons au
neutre un instant, la main gauche appuie d'un doigt sur un poussoir :
Le manche d'ailerons devient trim ailerons pendant cet appui. Les ailerons trimmés, on
lâche le poussoir : le manche ailerons reprend sa fonction normale,
mais attend le retour au neutre pour redevenir actif. Et là, c'est la surprise : le trim
a bel et bien été enregistré. Il suffit d'un bref instant pour faire cela !
C'est d'ailleurs nettement plus long à expliquer qu'à faire !!.
L'appui poussoir peut durer un temps quelconque : Il est même possible de piloter
"au trim"
Pour le stick de dérive/profondeur ( gaz à droite), le poussoir est à droite et on peu
trimmer les deux axes en même temps
Ces actions se font sans le moindre mouvement anormal de la cellule si on respecte bien la
chronologie :
--> manche au neutre --> appui poussoir --> trim au
manche --> lâché du poussoir --> retour du manche au neutre
--> action normale du manche
Pendant la phase soulignée, la séquence est "figée" de manière à ce que le
mouvement de retour au neutre du manche ne
provoque aucun mouvement de servos.
Un délai T/S secondes ( Tempo de Sécurité ) est alloué pour ce retour au neutre. Passé ce délai, le retour
à l'action normale est
automatique. Mais attention, si cela survient, la cellule fera une embardée car la
correction trim va se transformer en action manche donc 4 ou 8
fois plus grande !! Le délai T/S est programmable par 1/4 de seconde de 1/4 s à 8/4 s,
soit 2s au maximum
Deuxième ligne :
La précision de retour au neutre est déterminée par la seconde variable "dtN"
de la ligne 1. ( Ecart toléré sur le neutre )
Par défaut dtN= 3. Dans ce cas les valeurs 126+0, 126+1,126+2,126+3 ,
soit 126,127,128,129 sont considérées comme neutre manche.
On peut choisir dtN de 1 à 4. Avec "1", seules les valeurs 126+0 et 126+1 soit
126 et 127 sont acceptées comme neutre.
Les trims sont automatiquement enregistrés en EEPROM. Inutile d'y revenir au prochain
allumage de l'émetteur.
Et cela évidemment pour chacune des 27 cellules disponibles et même de leurs BIS et TER
( 81 possibilités ! )
Après le vol, vous pouvez voir les valeurs des trims enregistrés en appuyant sur
"E" et "P" ( "E" d'abord ! )
Vous avez alors le choix entre sortir sans rien faire par "E", ou modifier les
neutres statiques en ramenant tous
les trims à la valeur moyenne "128"
Cela se fait par "P". ( Action équivalente à celle du STF96 : "MEMO des
NEUTRES" )
Cette action est utile si les trims sont nettement décalés, car rappelons que
l'excursion trim est de 25% ou de
12.5% de la course normale du manche,selon que la variante est Majuscule ou
minuscule. Donc si le trim est
décalé, la course restant disponible pour son action devient dissymétrique.
Vous pourrez vérifier cette modif des neutres en allant dans "PCEL" et le
retour des trims à "128" en ré-entrant
dans la routine précédente ( "E" et "P" )
Sur le plan HARD, il faut bien sûr monter les poussoirs d'appel gérés par la ligne AN10
( ex TR3 ) et utiliser des sticks sans trims. Nous avons utilisé
ainsi les manches SELECTRONIC en supprimant la manette extérieure d'accès au trim et en
nous servant de la mécanique de trim gardée pour faire
l'indispensable centrage à 128 des manches au neutre. Ce réglage fait, le levier est
immobilisé à l'araldite.
( Rappelons que le "128" se fignole par les ajustables prévus sur le
codeur ( P5 à P8 ) )
Nous pourrons aussi fournir des manches SLM sans trims. Ces manches peuvent être
équipés de poussoirs en bout et ces poussoirs peuvent alors servir
à accéder à l'autotrim. Toutefois cela ne semble valable que pour ceux qui pilotent au
pupitre et tiennent le levier de manche entre les doigts. Si vous
pilotez "au pouce" alors vous aurez constamment ce pouce sur le poussoir et sans
doute risquer de l'actionner sans le vouloir.
Par contre, si vous optez pour cette solution, vous ferez tout avec la même main et
n'aurez pas à lâcher le manche opposé à celui qui trimme.
Dans ce cas, il faut inverser le sens du câblage des
petits circuits imprimés CI-5. Voir "Conseils de montage" dans la description
du STF05
- "A" pour
AUTOTRIM-2 ( Choix
final de l'auteur !! )
Nous vous proposons maintenant une seconde formule d'autotrim, reprenant le principe
ci-dessus, avec des formules soft très voisines, mais
une mise en oeuvre différente : Il n'existe qu'un seul poussoir de trim, utilisant
le contact "n-u" de la grille des 16 commutateurs du système clavier.
Ce contact peut être placé où bon vous semble, soit en bout de manette de manche, soit
ailleurs, à un endroit accessible sans quasiment lâcher le manche.
Nous l'avons ainsi placé sur le proto au-dessus de l'inter de stop/moteur, juste au coin
du panneau à 45°. Voir photo.
( Choix modifié sur les derniers exemplaire. Voir Photo en
fin de la page décrivant la réalisation de l'émetteur )
La différence essentielle vient du fait que par un appui
bref sur ce poussoir ( > 2/10 s ) vous passez en autotrim sur les
3 axes : ailerons, profondeur et dérive et cela pendant un temps programmable entre 1 s
et 9 s. Par défaut, il est fixé à
5 s, ce qui nous parait raisonnable. Pendant ce temps, vos manches deviennent TRIMS
et le buzzer résonne.
A la fin de ce temps, le buzzer s'arrête, la séquence est figée pendant une durée de T/S
secondes maxi, ( Voir ci-dessus )
pour vous donner le temps de ramener tous les manches trimmables au neutre. Dès que les
manches sont au neutre, la main
vous est rendue et ils reprennent leur action normale mais les TRIMS sont validés et
enregistrés !!
Par contre, si vous tardez plus de 2 sec, la sortie sera automatique et comme ci-dessus
vous risquez un mouvement
de la cellule, les manches reprenant leur action normale, mais n'ayant pas la bonne
position
La programmation du temps de trim T/A ( Temps.trim A ) se fait sur la
seconde ligne du deuxième écran de SYSTEME.
( Voir photo, §"a" ). Variation circulaire : 1 .... 9 ..
1 .... 9 ... par appui sur "P"
La variable dtN est
toujours nécessaire
Se reporter à "a"
pour l'appel de l'écran des trims et la mémo des neutres.
Le poussoir se connecte sur les points concernés de CI-4 ( Cimpr des commutateurs )
situés sur le bord arrière du Cimpr donc très accessibles.
Ils sont repérés par "5--1"
NB. Il est parfaitement possible de monter les
poussoirs de "a" et celui de "A".
Cela permet de choisir sur le terrain même, une technique ou
l'autre. Il n'y a aucune interférence entre
les deux. Le choix se fait par soft comme exposé plus haut
- "M" pour MECANIQUE
Dans ce cas, on revient à la bonne solution du temps
passé. Le calcul prend bien en compte les valeurs soft des trims, mais ces dernières
sont bloquées à 128 et n'ont donc pas d'action. C'est le levier mécanique de trim qui
produit une légère rotation du corps de potentiomètre
manche et qui modifie donc la valeur fournie. Les manches SELECTRONIC sont ainsi
fabriqués.
On pourra se contenter du trim mécanique de gaz, mais nous conseillons de supprimer
l'accès extérieur à ce réglage ( comme ci-dessus ) et
d'utiliser le pot. rectiligne relié à TRG/M9 pour cette fonction permettant d'agir
côté ralenti, mais pas côté plein gaz.
NB. Nous signalons d'ailleurs que les manches SELECTRONIC ont la particularité
d'être équipés de potentiomètres 90°, donnant la variation
de 0.5V à 4.5V directement. Les amplis inverseurs sont alors à régler par P1/P4 pour un
gain très faible. Mais dans ces conditions, l'action de
P5/P8 est très réduite. Si vous utilisez ces manches, nous vous conseillons de passer
les résistances R5 à R8 du codeur de 1 MW à 220 kW.
On pourrait aussi réduire la valeur de P1/P4 à 47 kW
- "E" pour ELECTRIQUE
C'est la troisième option
C'est la solution qui était utilisée dans nos Supertefs précédents. Bien entendu, elle
sous-entend que vous disposez de manches équipés en
conséquence, par exemple des DA82 de SLM, c'est-à-dire ceux du STF86. Le
pseudo-trim de gaz pourra rester celui de la version AUTOTRIM
mais on pourra aussi utiliser le pot. rectiligne du manche en lieu et place. ( ou le
supprimer ! )
Les 3 autres trims seront connectés aux lignes :
- TRIM ( ex TR3) pour
la profondeur
- AN14 pour la dérive
- AN13 pour les
ailerons
On ne perdra donc pas les actionneurs annexes 5 à 9.
Il sera toujours possible de voir la valeur de ces 3 trims par
"E" et "P" et bien entendu de mémoriser les neutres comme par le
passé, sans oublier au
vol suivant de remettre les potentiomètres de trims à 0.
AMELIORATION DE LA SECURITE de l'AUTOTRIM
Avec des trims ordinaires, vous voyez où en
sont vos leviers. Avec l'autotrim, vous ne voyez rien directement : Il faut, pour savoir
où on en est, accéder
à l'écran des trims par les touches "E" et"P". Voir plus haut. Mais
en vol, ce n'est pas possible. Vous pouvez donc vous trouver avec des trims décalés sans
le savoir et ne plus avoir de réserve pour una action ultérieure. Nous avons donc
programmé une "ALARME TRIM".
La valeur TRIM peut aller de 0 à 255 ( 128 avec trims au neutre ). Nous avons prévu une
fourchette allant de 50 à 200 autorisée sans alarme. Mais, dès
que vous excédez ces valeurs, une alarme se déclenche : Le buzzer émet des bips courts
et l'écran des trims est appelé automatiquement. Cette alarme dure 5 s.
Passé ce temps, l'alarme s'arrête. Par contre pendant cette durée, un simple appui sur
la touche "P", facilement accessible, permet de corriger les neutres et de
ramener les trims à 128.
L'alarme sera déclenchée, si les neutres et trims ne sont pas corrigés, à chaque fois
que la cellule fautive est appelée : Soit au démarrage du Supertef,
( ce sera à la seconde "7" : Chrono = 00:07 ), soit
lors d'un changement de configuration.
Précisions sur la correction des neutres.
L'écran ci-contre s'affiche en sortant de
"PCEL" pour la cellule de BASE. On vous y demande
( comme dans les versions précédentes )
- Le nombre de cellules associées ou jointes. Répondre par appuis sur
"P",
"0" pour la
BASE seule, "1" pour BASE + BIS et "2" pour BASE + BIS + TER.
Rien de nouveau sinon la
présentation de l'écran.
- Sur la
seconde ligne, on vous demande si vous voulez que les cellules associées et la
base aient les mêmes
neutres et les mêmes trims. Répondez O(ui) ou N(on) selon vos souhaits en la matière.
Cette réponse sera prise en
compte lors de la correction des neutres, dans l'écran des trims.
Si vous utilisez une CONFBIS,
simplement pour rentrer le train et augmenter les débattements des gouvernes, vous
répondrez
sans doute Non, mais si vous l'utilisez pour sortir des volets ou
des aéro-freins, vous souhaiterez peut-être avoir un trim différent
dans ces deux configurations.
Vous répondrez alors Oui. Mais bien sûr, il faudra alors jouer de l'autotrim pour les
deux configs.
Nous découvrons alors un très gros avantage de l'autotrim :
Pouvoir avoir des trims différents selon la configuration. Ce n'était pas
possible avec les trims classiques qui restaient où ils étaient
lors de ce changement.
NOUVEAUTE TRES IMPORTANTE
Avec le STF96, toute modification du soft obligeait à changer le µC !
Dur... Dur !!
Avec le STF05, la reprogrammation peut se faire autant de fois que
nécessaire, mais il fallait expédier le codeur à l'auteur avec
frais de port, complications et risques de perte.
Désormais ces voyages Aller/Retour ne seront plus nécessaires : Vous
pourrez faire une mise à jour de votre logiciel .. vous-même !!
........ A condition de posséder le logiciel
SIMULTEF et de télécharger sur le site de l'auteur le fichier nécessaire.
Néanmoins, pour cela, et pour tous les codeurs déjà programmés, un envoi UNIQUE
à l'auteur sera nécessaire. En effet il faut pour
effectuer la mise à jour, la présence permanente dans le µC d'un petit logiciel
dit "BOOT-LOADER", logiciel qu'il faut implanter la
première fois. Le BOOT-LOADER a deux fonctions :
- Le LOADER ( chargeur )
permet la mise à jour.
- Le BOOT assure le lancement
du programme normal, ce qui signifie que s'il n'est pas implanté, le logiciel que vous
pourrez
télécharger gratuitement ne fonctionnera pas.
Pour cette implantation, une somme de 15 euros + frais de retour sera
demandée.
Une broutille comparée au temps passé par l'auteur pour écrire ces logiciels.
Contacter M. GARONNAT pour obtenir le SIMULTEF.
Sur le plan du hard, la mise à jour requiert :
- la mise en place d'un strap, mettant la ligne PK4 à la masse.
L'auteur soudera lui-même, lors de l'envoi du codeur,
deux mini-douilles permettant cette mise à la masse.
Voir photo ci-contre.
Le strap est un petit fil souple muni aux deux
extrémités de picots mâle-mâle, déjà utilisés par ailleurs ( réf . F : 176-371 )
- l'utilisation d'un cordon RS232 reliant le PC, par un port COM, à la
prise DIN du Supertef.
Nous reviendrons sur la réalisation de ce cordon.
On peut utiliser une sortie USB du PC, à condition de
disposer d'un convertisseur USB-->COM
ERRATUM
Correction de quelques bugs récents ou .... anciens
- Retouche de la routine COPY qui ne
fonctionnait pas quand on ne passait pas de base à bis ou ter en revenant au choix
initial.
- Suppression d'une anomalie d'affichage dans PCEL,
sous certaines conditions.
- Protection contre l'apparition d'un neutre
supérieur à maxi ou inférieur à mini, après appel à la correction des neutres